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Guillaume Bodinier (1795-1872). Un peintre angevin en Italie

Angers, Musée des Beaux-Arts, du 27 mai au 18 septembre 2011.

1. Vue de l’exposition Guillaume Bodinier
Angers, Musée des Beaux-Arts, 2011
Photo : Didier Rykner
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Angers vit naître, à la fin du XVIIIe siècle et au début du XIXe, de nombreux artistes de valeur dont les œuvres, grâce aux dons ou aux legs consentis à la ville, enrichirent le musée de manière notable. Le plus connu et le plus important est sans aucun doute le sculpteur David d’Angers auquel est dédié, depuis plusieurs années, l’ancienne Abbaye Toussaint. Régulièrement, le musée des Beaux-Arts consacre des expositions permettant de mettre en valeur son propre fonds et de faire redécouvrir des noms parfois un peu oubliés. En 2007, Turpin de Crissé était remis à l’honneur (voir l’article) dans la salle d’exposition du musée récemment réouvert (voir l’article). Cette année, c’est au tour de Guillaume Bodinier d’être consacré par une rétrospective. Celle-ci est particulièrement réussie, non seulement en raison du talent réel de ce peintre, mais aussi grâce à une muséographie d’une rare élégance, l’une des plus belles qu’il nous ait été donné de voir récemment (ill. 1) et d’un passionnant catalogue, aboutissement d’un très important travail de recherche.

Guillaume Bodinier, issu d’une famille aisée, avait des rentes suffisantes pour ne pas avoir à vivre de son art. Ceci explique qu’à l’exception de quelques tableaux de Salon qui furent acquis par l’Etat ou par des collectionneurs privés (notamment le duc d’Orléans), une grande partie de sa production est restée en sa possession et fut léguée au Musée des Beaux-Arts d’Angers par sa veuve.
Si sa formation chez Pierre-Narcisse Guérin le destinait tout naturellement à la peinture d’Histoire, il renonça assez rapidement à une carrière qu’il ne pensait pas pouvoir mener à bien pour s’orienter vers les scènes de genre. Après deux échecs au Prix de Rome (il ne réussit jamais la deuxième épreuve et ne fut donc pas admis en loge), il gagna en 1822 la Ville Eternelle en compagnie de…

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