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Géricault. La folie d’un monde

Lyon, Musée des Beaux-Arts. Du 19 avril au 30 juillet 2006.

1. Théodore Géricault (1791-1824)
Portrait du sous-lieutenant
Legrand
(d’après une esquisse
d’Antoine-Jean Gros)
Huile sur panneau - 33 x 17 cm
Paris, collection particulière
© D. R.
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Cette exposition est importante à plus d’un titre. D’abord, il s’agit d’une véritable rétrospective, couvrant l’ensemble de la (trop courte) vie du peintre, la première depuis celle du Grand Palais en 1991. Ensuite, elle donne à voir de nombreux dessins et peintures rarement ou jamais montrés. Enfin, elle dévoile de nombreuses œuvres totalement inédites, redécouvertes ces dernières années.
La monumentalité de la moindre esquisse peinte par Géricault compense l’absence des grandes toiles, qu’il était forcément difficile de déplacer. Les dessins et peintures sont accrochés subtilement dans une scénographie sobre et réussie. Les fonds bleu mettent particulièrement en valeur les œuvres, qui bénéficient d’un éclairage modéré.

L’exposition est organisée en quatorze grands chapitres thématiques. Chacun d’eux réserve son lot de découvertes dont on donnera dans cet article un choix non exhaustif.
Le premier est consacré à l’épopée napoléonienne. Une esquisse inédite, ou plutôt la copie largement interprétée d’une esquisse de Gros représente le Portrait du sous-lieutenant Legrand. L’attribution à Géricault est plus que convaincante, comme le démontrent les comparaisons possibles avec les esquisses pour le Cuirassier blessé et l’Officier de la garde impériale exposées à ses côtés. Elle témoigne ainsi de l’importance de l’art du baron Gros pour Géricault.
La section suivante, dédiée au retour des Bourbons, est centrée sur une nouvelle attribution d’un tableau conservé aux Musées Royaux des beaux-arts de Bruxelles. Le nom de Géricault avait été, à vrai dire, plusieurs fois suggéré, mais sans faire l’unanimité. L’identification du personnage principal au Tsar Alexandre est ici remise en question : il s’agirait plutôt d’Eugène de Beauharnais. La toile…

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