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Georges Braque

Paris, Grand Palais, Galeries nationales, du 18 septembre 2013 au 6 janvier 2014

1. Georges Braque (1882-1963)
Compotier et verre, 1912
Fusain, papier faux bois collé - 62,8 x 45,7 cm
The leonard A.Lauder Cubist Trust
Photo : The leonard A.Lauder Cubist Trust
Adagp, Paris 2013
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Il n’avait pas l’exubérance prolifique de Picasso, pas non plus son égo. Il ne peignit d’ailleurs aucun autoportrait et même quand il représentait son atelier, il restait en dehors. Georges Braque fut l’homme flegmatique d’une œuvre pudique, « patiente et continue » [1], malgré une exposition de son vivant au Louvre et des funérailles nationales qui firent de lui un artiste officiel, tandis que Paulhan lui collait l’étiquette du « patron ». De fait, son art est exigeant et centré sur le métier : « je travaille avec la matière et non pas avec des idées ».

La rétrospective du Grand Palais, brillamment orchestrée par Brigitte Leal, déploie 238 œuvres dont 150 peintures, des papiers collés, quelques gravures et sculptures : le parcours chronologique accorde bien sûr une place de choix au cubisme, mais il montre aussi toutes les étapes de sa carrière, de ses débuts fauves à ses derniers paysages, en passant par un flirt avec le biomorphisme, et met en exergue l’influence d’artistes autres que le seul Picasso, notamment Cézanne.
Cinq sections documentaires ponctuent la visite : manuscrits, livres, extraits de films, photographies de Mariette Lachaud ou Man Ray, tissent un portrait intime de Georges Braque, évoquant ses amitiés poétiques - René Char, Reverdy, Francis Ponge… -, sa passion pour la musique – il fut proche d’Erik Satie - , ses liens avec des personnalités comme Carl Einstein et Jean Paulhan. Le catalogue développe toutes ces relations ; il aborde en outre certains aspects de son œuvre moins visibles dans l’exposition, comme sa participation à des décors de ballets.
La commissaire de l’exposition a réussi à réunir des séries, conçues ou non comme telles par l’artiste, qui révèlent ses recherches, son travail, son…

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