Contenu abonnés

Frans Hals à Amsterdam

1 1 commentaire Toutes les versions de cet article : English , français

Londres, The National Gallery, du 30 septembre 2023 au 21 janvier 2024
Amsterdam, Rujksmuseum, du 16 février au 9 juin 2024
Berlin, Gemäldegalerie, du 12 juillet au 3 novembre 2024

Cette recension porte sur l’étape amstellodamoise de l’exposition.

1. Frans Hals (vers 1582/1584-1666)
Le Cavalier riant, 1624
Huile sur toile - 83 x 67,3 cm
Londres, The Wallace Collection
Photo : The Wallace Collection
Voir l´image dans sa page

Les habitués des expositions du musée néerlandais ne seront pas déçus : c’est d’abord et avant tout le bonheur absolu de la peinture, l’éblouissante liberté de la touche, une virtuosité admirable dans les carnations comme les drapés, bref la (re)découverte d’un - très - grand artiste. De tels poncifs reprennent vie aussi bien que les effigies de tous ces personnages du XVIIe siècle dont les noms - lorsqu’ils sont connus - ne sont guère fameux, au contraire des portraits aristocratiques dans lesquels excellait par exemple un Velázquez. Celui de Frans Hals l’est un peu moins aujourd’hui qu’à son époque ou au XIXe siècle, quand le 4e marquis de Hertford arrachait Le Cavalier riant au nez et à la barbe de James de Rothschild lors de la vente Pourtalès de 1865. Toute rétrospective qui se respecte rêve bien sûr d’exhiber le tableau le plus connu de son artiste et l’on peut imaginer combien le Rijksmuseum se réjouit d’avoir fait revenir au pays ce jeune homme à la moustache fringante (ill. 1) qui n’est pas plus riant qu’un certain Scribe est accroupi.

Ces retrouvailles patrimoniales font toute la saveur d’une exposition qui prend ainsi souvent la forme d’une réunion de famille, comme un écho à celle qui fut célébrée à Toledo puis à Paris en passant par Bruxelles entre l’automne 2018 et l’été 2019 (voir la brève du 9/3/19) mais dont on peut relire le riche petit catalogue qui s’intéresse à la place du portrait de famille dans l’œuvre de Frans Hals. Le Rijksmuseum s’attache plutôt à présenter au plus grand public possible un panorama presque complet de sa production, dans des conditions propices à la contemplation inspirées du succès de ses précédentes expositions de prestige, même si Hals n’a pas l’aura de Vermeer (voir l’article) ni des autres noms magiques qui assurent…

Pour avoir accès à ce contenu, vous devez vous abonner à La Tribune de l’Art. Les avantages et les conditions de cet abonnement, qui vous permettra par ailleurs de soutenir La Tribune de l’Art, sont décrits sur la page d’abonnement. Si vous souhaitez tester l’abonnement, vous pouvez vous abonner pour un mois (à 8 €) et si cela ne vous convient pas, nous demander par un simple mail de vous désabonner (au moins dix jours avant le prélèvement suivant).

Si vous êtes déjà abonné, connectez-vous à l’aide de ce formulaire.

Vos commentaires

Afin de pouvoir débattre des article et lire les contributions des autres abonnés, vous devez vous abonner à La Tribune de l’Art. Les avantages et les conditions de cet abonnement, qui vous permettra par ailleurs de soutenir La Tribune de l’Art, sont décrits sur la page d’abonnement.

Si vous êtes déjà abonné, connectez-vous.