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Formes simples

Metz, Centre Pompidou, du 13 juin au 5 novembre 2014.

1. Vue d’une salle («Souffle») de l’exposition
Formes simples du Centre Pompidou Metz
Photo : Didier Rykner
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Depuis son ouverture, le Centre Pompidou Metz, à côté d’expositions d’artistes contemporains, nous a habitué à de grandes fresques transversales sur des sujets inédits ou traités de manière originale. Qu’on se rappelle notamment 1917 qui, avant même le début des commémorations liées à la Grande Guerre, explorait toute la création artistique d’une année et d’une année seulement. Ou Vu d’en haut qui envisageait une manière bien particulière qu’ont certains artistes de représenter le monde.

La nouvelle exposition (et dernière sous la direction de Laurent Le Bon) n’est pas moins passionnante ni intelligente. L’argument est pourtant mince : il s’agit de décrire, de la préhistoire à l’époque contemporaine, comment l’art peut parfois naître de formes « simples ». Mais si l’on sait désormais ce qu’est une « préface en forme simple » [1], il n’en va sans doute pas de même avec une « forme simple ». D’ailleurs, même si l’on comprend intuitivement ce qu’elles sont, jamais cette notion n’est définie réellement dans le catalogue.
Le parcours est scandé en dix-sept sections qui portent chacune un titre résumant les formes qu’elles révèlent. Certaines ont des noms de processus en rapport avec la naissance de la forme. « Souffle » regroupe ainsi des œuvres de verre (ill. 1), « Couper » représente autant l’action (on n’échappe donc pas ici à Lucio Fontana) qu’à ce qui permet de la faire : des lames taillées de la préhistoire à un sabre japonais. Dans cette section, sortant encore plus franchement de notre champ mais néanmoins si fascinant que nous ne pouvons pas ne pas en dire un mot : une installation d’Anton McCall, Line Describing a Cone 2.0, où un jeu de lumière se transforme progressivement en un cône parfait dans lequel le spectateur est invité à passer, lui même coupant ainsi l’œuvre.
D’autres chapitres se réfèrent à…

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