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Félix Giacomotti (1828-1909)

Etampes, Musée. Terminée le 31 mai 2005.

Né dans le Doubs, Giacomotti, avec un “o”, se forme à la gravure dans une imprimerie locale, puis suit les cours d’Edouard Baille et de Joseph Lancrenon à Besançon. Tous deux l’incitent à entrer à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris dans l’atelier de Picot. De 1846 à 1854, il y fait la connaissance des jeunes gens nommés William Bouguereau, Alexandre Cabanel, Paul Baudry. Comme eux, il remporte le Prix de Rome (Abraham lavant les pieds des trois anges en 1854) et séjourne en Italie de 1855 à 1860. Il est reçu à la Villa Médicis par Jean-Victor Schnetz et s’y fait des amis : Jules Didier, Jules David et Georges Bizet.


1. Félix Giacomotti (1828-1909)
L’Innocence, 1884
Huile sur toile - 100 x 121,5 cm
Etampes, Musée
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Rentré en France, il tente de s’imposer au Salon par des compositions d’histoire, mais c’est grâce à ses portraits qu’il est remarqué et qu’il peut gagner sa vie. Ceux-ci constituent la part la plus réussie de son œuvre, appliquant la leçon ingresque : choix d’une présentation sobre, attention à la psychologie du modèle, traitement raffiné des étoffes et des détails des objets. Giacomotti reçoit des commandes pour Saint-Étienne-du-Mont, Notre-Dame-des-Champs et, consécration suprême, pour le grand plafond du Musée du Luxembourg. Celui-ci ne sera finalement ni exposé, ni payé, en raison de la rétrocession du Palais au Sénat (la Gloire de Rubens, 1878, aujourd’hui l’Hôtel de Ville de Bourges). La destinée lui a réservé de nombreuses déceptions et quelques heureuses surprises : le grand succès de l’Enlèvement d’Amymomé (l’Isle-sur-Tarn, musée Lafage) en 1865, ou la Réception à l’Institut en 1895 alors qu’il est presque oublié. Il partage sa vie entre Paris et Besançon, dont il devient conservateur du musée en 1890. Son mariage avec Louise-Elise Lelarge, une étampoise, l’amène à fréquenter la société de cette ville et à accepter la conservation du musée local. Il semble ne pas avoir eu de réelle ambition (son nom…

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