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Éblouissante Venise. Venise, les arts et l’Europe au XVIIIe siècle

Paris, Galeries nationales du Grand Palais
du 26 septembre 2018 au 21 janvier 2019

1. Giambattista Tiepolo (1696-1770)
L’Offrande faite par Neptune
à Venise,
1757-1758
Huile sur toile - 135 x 275 cm
Venise, Palazzo Ducale
Photo : Cameraphoto/Scala, Firenze
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Voir Venise... et repartir déçu. Certes, les toiles de cette exposition justifient à elles seules le titre et le détour, elles sont « éblouissantes » (ill. 1). Il fallait alors n’annoncer que des peintures. La commissaire, Catherine Loisel, affirme pourtant qu’elle a voulu mettre en lumière cette «  industrie du luxe renommée dans toute l’Europe » et « montrer un panorama des arts de cette période  ». Malheureusement, on n’embrasse aucun panorama, on picore à peine quelques échantillons.
Le verre de Murano par exemple, méritait de participer à cet éblouissement ; il aurait dû inspirer Macha Makeïeff dont la scénographie est pour le moins spectaculaire. On ne verra, de cette production, qu’un miroir et un fauteuil ornés d’incrustations de verre à l’exubérance relativement sage. Juste à côté, une commode attire le regard du visiteur qui, désireux d’en savoir plus sur le mobilier réalisé à Venise au XVIIIe siècle – y a-t-il un savoir-faire spécifique, un style particulier, des ateliers renommés ? –, se penche tout intrigué sur le cartel et lit cette phrase laconique : « ébénisterie vénitienne, XVIIIe siècle  » (ill. 2). Bien. Et le catalogue, que dit-il de plus ? « Ébénisterie vénitienne, XVIIIe siècle ». Fort bien. On se passera donc d’un essai sur les arts décoratifs.

2. Vue de l’exposition
Salle consacrée aux arts décoratifs
Fauteuil orné de verre,
miroir orné de verre et commode
Socles : maure en ébène et allégories en buis par Andrea Brustolon (1662-1732)
Photo : bbsg
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Dans un coin, des personnages sculptés dans le bois sont les œuvres d’Andréa Brustolon. L’un est un esclave maure en ébène, les trois autres incarnent dans le buis les allégories du Feu, du Printemps et de l’Hiver (ill. 2).…

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