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Dessins acquis en 2010 par l’Ecole nationale des Beaux-Arts

1. Giovan Battista Gaulli dit il Baciccio (1639-1709)
Romulus et Rémus recueillis par Faustulus
Plume, encre brune et rehauts de gouache blance - 18,1 x 28,4 cm
Paris, Ecole nationale des Beaux-Arts
Photo : ENSBA
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6/9/11 - Acquisitions - Paris, Ecole nationale des Beaux-arts - L’Ecole nationale des Beaux-Arts, grâce à l’active participation du Cabinet des amateurs de dessins, association créée en 2005 qui s’est donné pour mission d’enrichir les collections graphiques de l’école et d’encourager son rayonnement (voir la brève du 15/5/06), a acquis quelques belles feuilles en 2010 [1].

Achetée à la galerie parisienne Artesepia en février 2010, une esquisse de Giovanni Battista Gaulli, dit il Baciccio, représente Romulus et Remus recueillis par Faustulus et par sa femme Larentia (ill. 1). Selon la légende racontée par Tite-Live puis Plutarque, les deux nourrissons se trouvaient sous un figuier, au bord du Tibre, incarné ici par la traditionnelle allégorie d’un homme appuyé sur une amphore. L’identité des deux femmes enlacées au second plan est moins évidente ; sans doute sont-elles des nymphes incarnant, selon Emmanuelle Brugerolles, les « eaux languissantes » décrites par Tite-Live ou peut-être évoquent-elles l’ambiguïté du mot « louve » signifiant aussi « prostituée ». Quoi qu’il en soit, on retrouve ces différentes figures dans un autre dessin de l’artiste conservé au Louvre, beaucoup plus achevé. Gaulli semble en outre s’inspirer d’un tableau de Carlo Maratta peint en 1692 et conservé au Palais Sans-Souci de Postdam, qui fut ensuite gravé par Robert van Audenaerd. Cette peinture fait partie d’une commande plus vaste passée par le marquis Niccolo Maria Pallavicini en 1680, qui comprenait aussi une œuvre de Gaulli représentant La Continence de Scipion, achevée en 1687.

2. Eugène Delacroix (1798-1863)
Saint Paul renversé sur la route de Damas, vers 1840
Mine de plomb, pierre noire et aquarelle - 25,3 x…

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