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Batailles autour des photographies d’œuvres du domaine public

6/11/17 - Droits photos - Royaume-Uni et France - Des historiens de l’art et des éditeurs de revues d’histoire de l’art britanniques ont envoyé au Times un courrier dénonçant les droits photographiques que les musées réclament pour la publication d’œuvres d’art qui se trouvent pourtant dans le domaine public. Cette initiative a été prise par Richard Stephens et Bendor Grosvenor, dont le blog Art History News est l’un des meilleurs de langue anglaise, et qui est également le créateur de l’émission Britain’s Lost Masterpieces qui connaît un grand succès outre-manche et a ce mois-ci les honneurs de l’éditorial du Burlington Magazine.


1. William Blake (1757-1827)
Oberon, Titania et Puck avec des fées dansantes
Aquarelle et graphite - 47,5 x 67,5 cm
Londres, Tate Gallery
Photo : Tate Gallery
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Nous donnons ici la traduction de ce texte qui pourrait parfaitement être étendu à certaines institutions françaises, et plus largement à de nombreux musées internationaux :

« Les redevances demandées par les musées nationaux du Royaume-Uni pour reproduire des images de peintures, de dessins et d’estampes historiques sont injustifiés, et devraient être abolies.

De telles redevances empêchent la diffusion du savoir qui est l’objet même des musées publics. Facturer l’usage académique fait peser une sérieuse menace sur l’histoire de l’art ; une simple conférence peut coûter des centaines de livres ; un ouvrage, des milliers.

Les redevances sont également facturées même si les œuvres en question sont non seulement de propriété publique, mais ne relevant plus du copyright (c’est-à-dire réalisées par des artistes morts depuis plus de 70 ans). Les musées affirment qu’ils créent un nouveau copyright en faisant une reproduction fidèle d’une œuvre en deux dimensions soit par photographie, soit par scan, mais il est douteux qu’ils aient la loi de leur côté.

Les règlements des musées pour les utilisations des images sont confus et inconsistants…

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