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Deux Ary Scheffer pour le Musée de la Vie romantique

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7/3/23 - Acquisitions - Paris, Musée de la Vie romantique - Installé dans l’ancienne maison du peintre Ary Scheffer, le Musée de la Vie romantique conserve un fonds remarquable d’œuvres de l’artiste qu’une nouvelle toile (ill. 1) et un nouveau dessin (ill. 2) sont venus récemment étoffer. La première fut emportée 3 400 euros marteau lors de la dispersion partielle de l’exceptionnelle collection romantique Brooks Beaulieu orchestrée par Artcurial le 10 novembre dernier, vacation qui avait par ailleurs retenu l’attention du Musée des Beaux-Arts d’Orléans qui s’y était porté acquéreur de huit lots (voir la brève du 25/11/22). Le second a été offert au musée par sa Société des amis après qu’elle l’a acquis auprès de la Galerie Chaptal.


1. Ary Scheffer (1795-1858)
La plainte de la jeune fille abandonnée, vers 1824
Huile sur toile - 24,5 x 19 cm
Paris, Musée de la Vie romantique
Photo : Artcurial
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Intitulée La Plainte de la jeune fille abandonnée, la petite toile met en scène une jeune femme aux longs cheveux blonds, vêtue d’une tunique blanche vaporeuse. Elle est assise de profil sur un rocher face à une mer déchaînée. Comme le précise Gaëlle Rio, la directrice du Musée de la Vie romantique, dans sa notice détaillée [1], deux interprétations du sujet coexistent, illustration littérale ou allégorie. Ary Scheffer, dans la veine littéraire qu’il embrassa à partir des années 1820-1830 - en témoignent sa série d’œuvres réalisées d’après le Faust de Goethe ou ses compositions inspirées de Byron ou de La Divine Comédie de Dante -, pourrait avoir illustré ici une ballade du poète allemand Friedrich von Schiller intitulée Plaintes de la jeune fille, initialement parue en 1799 avant d’être mise en musique notamment par Franz Schubert en 1811 : « La forêt de chênes mugit, les nuages s’amoncellent ; la jeune fille est assise sur le rivage ; l’onde se plaint, gémit ; la jeune fille soupire dans la nuit sombre, les yeux pleins de…

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