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Actualité de Brou (5) : du XIXe au XXe

4/3/20 - Acquisitions, réaccrochage - Bourg-en-Bresse, Monastère royal de Brou - Les arts décoratifs ne sont pas non plus oubliés - il convient de le saluer - et l’association des Amis du Monastère royal de Brou a également offert au musée deux beaux vases en porcelaine (ill. 1) acquis auprès de William Foucault et de la galerie Royal Provenance, qui les avait exposés à l’occasion de son exposition sur le genre troubadour, mais les lecteurs de l’excellent petit ouvrage d’Elsa Cau qui inspira l’exposition les connaissaient sans doute déjà. Produits à Limoges, où cette forme d’amphore avec des anses en têtes de sphinges étaient courantes entre 1820 et 1830, ces vases ont sans doute été décorés à Paris. Les deux scènes historiées sont tirées d’un célèbre roman libertin, Les Amours du chevalier de Faublas, publié entre 1787 et 1790 par Jean-Baptiste Louvet de Couvray.


1. Paire de vases ornés de scènes tirées des Amours du chevalier de Faublas
Porcelaine de Limoges - 41 x 22 x 15 cm
Bourg-en-Bresse, Monastère royal de Brou
Photo : Artcorp Productions
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2. Louis Ricquier (1792-1884)
Quentin Durward et Louis XI, entre 1823 et 1837
Huile sur toile - 73 x 60 cm
Bourg-en-Bresse, Musée
Photo : Galerie Christian Le Serbon
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Un nouveau tableau (ill. 2), tout récemment acquis à Paris auprès de Christian Le Serbon et Tristan de Quelen, fera son apparition dans cette salle au cours du mois de mars. Œuvre de Louis Ricquier, l’un des principaux artistes belges spécialisés dans les scènes historiques dans la première moitié du XIXe siècle, aux côtés d’Henri Decaisne ou de Joseph-François Ducq dont Brou expose Antonello de Messine dans l’atelier de Jan van Eyck. Ici, Ricquier s’inspire du roman Quentin Durward de Walter Scott, paru en 1823. La scène est tirée du chapitre IV : le roi Louis XI, ayant fait par hasard la connaissance du jeune Écossais, se fait passer pour un riche marchand de…

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