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Un tableau d’Édouard Odier offert au Musée de la Vie romantique

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27/2/23 - Acquisition - Paris, Musée de la Vie romantique - Après les nombreux dons récents au Musée d’Orsay (voir la brève du 25/4/23), au Musée des Beaux-Arts de Rennes (voir la brève du 3/6/21) et au Petit Palais (voir la brève du 11/8/21), Élisabeth et Jacques Foucart ont de nouveau fait acte de générosité, cette fois envers le Musée de la Vie romantique, en lui offrant - toujours en mémoire de Bruno Foucart, et par l’intermédiaire de la Société des Amis du musée - un tableau d’Édouard Odier représentant un chevalier au bord d’un rivage (ill. 1).


1. Édouard Odier (1800-1887)
Chevalier au bord d’un rivage
Huile sur toile - 75 x 61 cm
Paris, Musée de la Vie Romantique
Photo : photographe non identifié
Voir l´image dans sa page

Édouard Odier, ce nom est peu connu, et pourtant il s’agit d’un de ces artistes « romantiques » oubliés qui mériteraient d’être redécouverts. Cette redécouverte a, il est vrai, été entamée par la parution de ses Mémoires, accompagnés de la publication de quelques-unes de ses lettres, parus en 2006, mais dont la diffusion est néanmoins confidentielle [1].
On y apprend qu’Odier est né en 1800 à Paris, dans la famille d’un riche banquier et industriel originaire de Genève. Après avoir commencé à apprendre le métier de la banque auprès de son père, il entra tardivement dans l’atelier d’Amable-Paul Coutan, peintre d’histoire et prix de Rome en 1820. Il ne semble pas lui-même avoir tenté de concourir pour ce prix, ce qui ne l’empêcha pas de voyager en Italie, et de participer à de nombreux Salons. Sa fortune familiale, renforcée par un riche mariage, ne lui imposait sans doute pas d’exercer son métier de peintre de façon trop intense, ce qui peut expliquer le faible nombre d’œuvres qu’on connaît de sa main, et le fait qu’il semble avoir arrêté de peindre entre 1851 et sa mort en 1887. Mais il est vrai qu’on en connaît encore trop peu sur lui pour être pleinement affirmatif.

Entre 1830 et 1844, il reçut néanmoins plusieurs…

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