A L’Aquila, deux mois après le tremblement de terre

Piazza del Duomo
L’Aquila (avant le tremblement de terre)
Photo : Wikipedia
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17/6/09 – Patrimoine – L’Aquila, Italie – Dans Libération daté d’aujourd’hui, Vincent Noce propose un reportage exclusif dans la ville italienne de L’Aquila et dans ses environs, violemment frappés par un tremblement de terre le 6 avril dernier.
Pour la première fois, certaines églises étaient ouvertes sur autorisation. Une équipe française de l’Institut National National du Patrimoine, envoyée par le ministère de la Culture, vient aider ses collègues italiens et échanger avec eux sur les problèmes de restauration. Les pays étrangers ont été incités à « adopter » un édifice en péril, et le choix de la France s’est porté sur l’église Santa Maria del Suffragio. L’article confirme que si les dégâts sont impressionnants, pratiquement aucun édifice majeur n’a été entièrement détruit (voir brève du 6/4/09).

L’auteur souligne à quel point l’Italie est sensible à la protection de son patrimoine, faisant de celui-ci une priorité. « En Italie, comme l’ont souligné les deux experts Didier Repellin [architecte en chef des monuments historiques] et Roch Payet [directeur des études de restaurateur à l’INP], dans leur rapport à la ministre de la culture, la protection du patrimoine est immédiatement prise en compte en cas de catastrophe. » On aimerait que cela soit le cas en France : Noce prend comme contre-exemple édifiant l’incendie du château de Lunéville pour lequel « la mairie n’a[vait] pris aucune mesure de protection et les curieux se servaient dans les décombres. » Espérons que les leçons italiennes seront tirées. Elles mériteraient de l’être d’ailleurs plus souvent, même en dehors des situations exceptionnelles : il suffit de comparer l’état des églises à Rome et à Paris (nous consacrerons bientôt une enquête à ces dernières) pour se persuader qu’on devrait s’inspirer plus souvent du modèle d’outre-monts.

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