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Une instance de classement posée sur une partie du mobilier d’Haroué

François Gérard (1770-1837)
Portrait de Zoé Victoire Talon
et ses enfants, Valentine et Ugolin

Huile sur toile - 228 x 177 cm
Haroué, château
En instance de classement
Photo : SVV Rémi Le Fur
Voir l´image dans sa page

5/6/15 - Patrimoine - Haroué, château - Nous avons été très critique envers le ministère de la Culture à propos d’Haroué (voir l’article). Nous nous réjouissons donc de la décision prise par ce ministère de poser une instance de classement monument historique sur une grande partie des œuvres provenant de ce château qui doivent être vendues à Drouot le 15 juin [1].

La princesse de Beauvau-Craon n’est pas contente, et elle le fait savoir via Le Figaro [2]. Rappelons tout de même plusieurs faits, que nous ne connaissions pas lorsque nous avions publié notre précédent article :

 en 1988, un ensemble de douze tapisseries de L’Histoire d’Alexandre d’après Le Brun ont été acceptées en dation par l’État ; contrairement à l’usage, ces œuvres ont été laissées en dépôt [3] au château d’Haroué, chez un particulier donc ;

 mieux encore : en 2007, l’État a fait l’acquisition, au prix fort, de tout un ensemble d’œuvres que voulait vendre la princesse : le Portrait de Louis XVIII dans son cabinet de travail des Tuileries par François Gérard ; les panneaux des Quatre Saisons, également par le baron Gérard ; deux fauteuils et deux chaises en acajou de Bellangé ; une pendule en bronze doré de Lucien-François Feuchère et un lustre en bronze doré de Thomire.
Là encore, les objets ont été laissés en dépôt à Haroué ce qui évite de vider un peu plus le château.

Ces avantages sont tout à fait justifiés, mais non moins exceptionnels. Rajoutons qu’Haroué bénéficie pour les travaux de 90% de subvention des pouvoirs public, 30% de l’État, 30% du Conseil régional et 30% du Conseil général, ce qui là encore est très rare. La propriétaire ne devait donc plus dépenser que 10% du montant des travaux. Mme de Beauvau-Craon affirme que le Conseil général ne…

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