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Deux expositions dans des galeries parisiennes

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28/3/23 - Marché de l’art - Paris - De Bourdon et de Buffon, Christian Le Serbon déploie une diversité de portraits dans sa galerie de la rue de Penthièvre, en collaboration avec la galerie de Frise. Peintres, savants, éditeurs, militaires, enfants ou femmes, sont représentés sur feuille, sur toile et dans le marbre, plus ou moins flattés par la nature et par l’artiste. Sébastien Bourdon se tient dans un ovale en trompe-l’œil, saisi à la plume par un maître de l’entourage de Gonzales Coques, dessin destiné à la gravure. Le portrait du comte de Buffon est une miniature à la gouache imitant un camée. Le naturaliste et philosophe n’hésitait pas à offrir des effigies de lui-même en guise de remerciement. Plus loin, deux autoportraits se répondent, tous les deux au crayon, tous les deux montrant leur auteur âgé de 20 ans : celui d’Henri Édouard Truchot réalisé en 1818 sera inclus dans le catalogue raisonné de l’artiste établi par Philippe Nusbaumer ; celui de Johann-Friedrich Dietler, tracé en 1824, est lié à un tableau conservé au Musée de Soleure.


1. Francis-Antoine Conscience (1795-1840)
Légion d’honneur, belle... mais inutile !, 1831
Aquarelle sur traits de crayon - 25 x 19 cm
Galerie Christian Le Serbon
Photo : Galerie Christian Le Serbon
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Et puis il y a le portrait du peuple français, incarné par un coq, dans une caricature du bien nommé Francis-Antoine Conscience. L’artiste détourne la fable du Coq et la Perle en remplaçant celle-ci par une Légion d’honneur posée sur un rocher (ill. 1). « Elle est belle dit-il mais le moindre grain de mil ferait bien mieux mon affaire. » Le roi Louis-Philippe, par la Charte de 1830, fit de la Légion d’honneur le seul ordre français. Il la distribua généreusement, sans doute un peu trop, si bien qu’en 1840 la Chambre des députés finit par en voter la limitation.
Quant au coq, il avait été renié par Napoléon, qui ne voyait en lui qu’un animal de basse-cour, bien trop faible pour…

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