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Shakespeare romantique. Füssli, Delacroix, Chassériau

Saint-Omer, Musée de l’Hôtel Sandelin, du 24 mai au 31 août 2017.

1. Johann Heinrich Füssli (1741-1825)
Trois fragments du tableau Le Songe de la reine Catherine
Huile sur toiles
Londres, Victoria & Albart Museum
Photo : Didier Rykner
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Depuis la découverte d’un exemplaire original des pièces de Shakespeare dans sa bibliothèque municipale il y a deux ans, la ville de Saint-Omer s’est découvert un amour irréfrené pour le grand auteur anglais et ne perd pas une occasion de le célébrer. Au moment où Paris croit nécessaire de mettre à l’honneur un footballeur brésilien sous prétexte qu’il vient jouer dans un club de football du Qatar, cet amour pour le célèbre dramaturge nous semble encore plus sympathique. Parmi tous les événements Shakespeare qu’elle organise, cet été est consacré aux arts et à l’influence qu’il eut sur les arts au XIXe siècle, essentiellement en France.

Le sujet n’est pas nouveau, et l’exposition est limitée, manifestement, par son budget. Il faut donc la juger à cette aulne et ne pas lui reprocher ce qu’elle ne pouvait pas faire. Si elle présente l’intégralité des planches lithographiques de la suite d’Hamlet par Delacroix, ce qui est une rare occasion de les admirer, le nombre d’œuvres présentées est relativement faible. Le catalogue est lui même d’épaisseur modeste (mais très peu cher, seulement 6 €), composé uniquement de courts essais qui analysent néanmoins pour l’essentiel les œuvres exposées [1]. Il s’agit davantage d’une exposition destinée au grand public qui y découvrira à quel point les romantiques français furent marqués par Shakespeare que d’une rétrospective complète sur ce sujet qui permettrait aux historiens de l’art d’y apprendre des nouveautés. Les essais sont de qualité mais sans grande originalité.


2. Francis Wheatley (1747-1801)
Vue intérieure de la Shakespeare Gallery, 1790
Aquarelle - 45 x 61,7 cm
Londres, Victoria & Albert Museum
Photo : Didier Rykner
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3. Auguste Couder (1789-1873)

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