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Réouverture du Musée Fabre de Montpellier

1. Musée Fabre, Montpellier
Vue de la façade d’entrée
Photo : Service de presse
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Après plus de quatre ans de travaux (nous avions rendu compte ici-même du chantier en cours), le Musée Fabre a réouvert ses portes le samedi 3 février, révélant à nouveau la richesse de ses collections qui en font définitivement, maintenant qu’elles peuvent se déployer largement, l’un des trois ou quatre plus grands établissements de province.
Le résultat est plutôt réussi. La restauration des façades a su rendre à la pierre sa belle couleur blonde (ill. 1) sans forcer sur le nettoyage. Rien ne paraît trop neuf. L’aile de « verre texturé » qui donne sur la rue du Collège, à l’arrière du bâtiment, et qui abrite l’art contemporain, est sobre et discrète. Le décor du sol, dû à Buren mieux inspiré ici qu’au Palais-Royal, est élégant. En revanche, l’entrée en souterrain, dont nous avions souligné le parti ingénieux, est gâché par le traitement intérieur. Ce hall d’accueil est sombre et paraît bas de plafond (ill. 2), ruinant la première impression donnée par le musée. La salle d’exposition qui prolonge cette entrée est claire, modulable, et devrait se révéler très fonctionnelle.

2. Musée Fabre, Montpellier
Hall d’entrée
Photo : H. Abbadie
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Le parcours des collections, s’il se déploie de manière assez logique, est labyrinthique à un point tel qu’on ne sait jamais où l’on se situe. La partie historique est noyée dans l’ensemble. Le défi que posait l’imbrication de trois bâtiments n’a donc pu être pleinement relevé. Fort heureusement, les tableaux sont remarquablement accrochés. Ils ont bénéficié de restaurations respectueuses [1], et sont plutôt bien éclairés et présentés à la bonne hauteur. Les rapprochements d’œuvres sont cohérents et très didactiques. A l’exception de quelques salles peintes dans un rouge pompéïen bien venu, dont la grande galerie des Colonnes ( ill . 3), la plupart des cimaises…

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