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Réaccrochage et acquisitions de la Tate Britain (1/2)

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18/7/23 - Acquisitions et réaccrochage - Londres, Tate Britain - La nouvelle présentation des œuvres de la Tate Britain, qui concerne tout le musée, a clairement un sous-texte bien pensant où les questions coloniales, de genre et de tout ce qui constitue aujourd’hui l’alpha et l’oméga des gentils progressistes contre les méchants réactionnaires est lourdement souligné. Nous mettrons ici de côté néanmoins - sinon ce constat pourrait être encore plus évident - les quelques œuvres d’art contemporain venant apporter un supposé contrepoint moral aux tableaux plus anciens, ou les salles des années 1940 jusqu’à l’art le plus récent, qui sortent de notre champ. Heureusement, la muséographie et les couleurs des murs sont très réussies (ill. 1 et 2), les œuvres sont suffisamment nombreuses pour ne pas frustrer les visiteurs, montrant ainsi la plupart des peintures que nous nous attendons à voir, et faisant découvrir aussi beaucoup d’acquisitions récentes. C’est sous ce dernier prisme essentiellement, celui de certains enrichissements du musée que nous n’avions pas évoqués, que nous choisirons de parler de ce réaccrochage, en deux articles qui suivront le parcours dans l’ordre choisi par le musée.


1. La première salle du nouveau
parcours de la Tate Britain
Photo : Didier Rykner
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2. Une salle du nouveau
parcours de la Tate Britain
Photo : Didier Rykner
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Bien que chronologique, celui-ci se veut aussi thématique, essentiellement sous un angle sociologique… Une option discutable comme l’ont fait remarquer certains critiques britanniques, cela revenant à ne considérer l’art que comme une illustration de la société. Si c’est le cas aussi, bien entendu, c’est oublier un peu vite les considérations purement esthétiques. La première salle (ill. 1) s’intitule donc « Exils et dynasties 1545-1640 ». Un titre anodin, qui ne veut au fond rien dire mais il fallait bien trouver quelque chose. Si…

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