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Quelques questions autour de Google Art

1. Page d’accueil de Google Art
See the image in its page

Il suffit que Google sorte une nouveauté pour que les gazettes se déchainent et qu’on ne parle plus que de cela dans les dîners en ville. Aujourd’hui, c’est Google Art qui fait la une de l’actualité : il s’agirait d’une révolution pour la diffusion des œuvres des musées.
Cela a au moins l’intérêt de provoquer plusieurs débats, qui existaient tous avant l’apparition de Google Art mais restaient assez confidentiels.

Le premier, le plus anodin et probablement le moins intéressant, est celui de savoir si cet accès aux collections via Internet démocratise la visite des musées ou s’il constitue une solution de facilité qui dégraderait le statut des œuvres d’art.
Cette question est à notre sens totalement spécieuse. Bien entendu, rien ne remplace le contact direct avec les objets. Mais s’agit-il ici réellement d’une opposition entre deux manières de les voir ? Evidemment non. Leur accès facile sur Internet n’empêche pas davantage de se rendre dans les musées que ne le font les reproductions publiées dans les livres d’art. Les visites virtuelles proposées par Google Art permettent de voir ou de revoir les salles des musées, l’emplacement des tableaux aidant à se remémorer plus facilement les visites qu’on a pu y faire. Remarquons toutefois que les accrochages peuvent varier et qu’il est peu probable que ces modifications soient prises en compte régulièrement par Google Art, que ce système est réducteur puisqu’il ne permet pas de voir les œuvres en réserve et, surtout, que pour l’instant Google Art ne présente en réalité rien de vraiment nouveau, à l’exception de ces visites virtuelles. En effet, tous les musées partenaires possèdent sur leur site Internet des bases de données où les œuvres sont déjà accessibles (et en bien plus grand nombre) sans que cela n’ait jamais gêné personne, bien au contraire.

2. Sandro Botticelli (1445-1510)
Pallas et le Centaure, 1482
Tempera sur toile…

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