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Prosper Mérimée

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Château de Compiègne, du 15 décembre 2023 au 18 mars 2024.

1. Franz Xaver Winterhalter (1805-1873)
Florinda, 1853
Huile sur toile - 178,4 x 245,7 cm
New York, The Metropolitan Museum of Art
Photo : Didier Rykner
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Écrivain bien sûr, et l’un des meilleurs d’un XIXe siècle français qui n’en manque pas, mais également historien, critique d’art, et bien d’autres choses encore, Prosper Mérimée est un personnage passionnant. Et La Tribune de l’Art, qui a notamment pour vocation de défendre le patrimoine, est forcément admirative de celui-ci qui fut l’un des premiers à défendre les monuments historiques en France. L’exposition que le château de Compiègne lui consacre aborde toutes ses activités. Elle est, disons-le d’emblée, absolument remarquable, et satisfera pleinement les amateurs d’art. En effet, outre les œuvres liées à la vie de l’écrivain (portraits de ses confrères et de ses amis, documents en lien avec son activité d’inspecteur des monuments historiques, dessins et estampes illustrant ses romans et ses pièces…), le parcours permet d’aborder trois sujets directement en lien avec la production artistique de son temps. Une évocation de la carrière de son père qui fut un peintre néoclassique honorable, même s’il renonça assez rapidement à sa carrière d’artiste ; les propres dessins et aquarelles de Prosper Mérimée lui-même qui avait un coup de crayon très talentueux ; et enfin son activité de critique d’art qu’il exerça à l’occasion de deux Salons parisiens (1839 et 1853) et qui permettent d’admirer certaines œuvres dont il a parlé, venant parfois de loin (un tableau du Metropolitan Museum par exemple - ill. 1) et souvent peu connues.


2. Simon Jacques Rochard (1788-1872)
Portrait de Léonor Mérimée, 1828
Pierre noire, rehauts de lavis et de gouache, pastel - 18 x 15,1 cm
Paris, Musée du Louvre
Photo : Didier Rykner
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3. Léonor Mérimée (1757-1836)
Vertumne et Pomone, 1798-1799
Huile sur toile - 39,5 x 30 cm
Montpellier, Musée Fabre
Photo : Didier Rykner
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Commençons donc le parcours par le début avec son père, Léonor Mérimée. Son portrait par son élève Simon Jacques Rochard (ill. 2) (artiste au moins aussi méconnu que lui) est une jolie feuille conservée au Louvre. Dans ce même musée, on peut voir dans la salle de Diane une peinture murale [1] qui n’a pas pu venir évidemment mais dont on regrette que le dessin préparatoire ne soit pas exposé. Celui-ci, davantage encore que l’œuvre achevée, montre le talent réel de son auteur, moins évident dans l’esquisse pour Vertumne et Pomone (ill. 3) ou la gravure d’après L’Innocence nourrissant un serpent, encore très marquées par le rococo. Les deux tableaux définitifs étaient promis au Louvre, mais ils furent détruits avec une grande partie de sa production dans l’incendie de l’appartement de son fils en 1871.


4. Auguste Deroy fils (1823-1906)
L’Hôtel de ville de Compiègne
Lithographie - 45 x 30,5 cm
Compiègne,…

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