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Marcello

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Compiègne, Musées nationaux du Palais de Compiègne, du 16 octobre 2015 au 1er février 2016.

Duchesse et sculpteur. Nom féminin et noble, pseudonyme masculin et roturier. Suisse, italienne et même française pour une grande partie de sa carrière... Incontestablement, la schizophrénie menaçait la duchesse Colonna, qui parlait parfois d’elle à la troisième personne. Elle n’avait pourtant pas de problème psychique, seulement une maladie de poitrine qui l’emporta jeune, à 43 ans. Et cette double personnalité ne fut finalement qu’un moyen d’échapper à sa condition de jeune veuve et aristocrate, double obstacle à une carrière d’artiste qui, à l’époque, ne convenait guère à une femme, encore moins à une noble.


1. Adèle d’Affry, dite Marcello (1836-1879)
Bianca Capello, 1872-73
Marbre - 86,5 x 62 x 25 cm
Fontainebleau, Musée national du château
Photo : Didier Rykner
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2. Adèle d’Affry, dite Marcello (1836-1879)
La Gorgone, 1864-65
Marbre - 97 x 62 x 41 cm
Fontainebleau, Musée national du château
Photo : Didier Rykner
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Marcello fut donc artiste, un bon sculpteur et un peintre inégal, comme le démontre la petite mais belle exposition [1] que Compiègne nous propose un an après celle consacrée à Carrier-Belleuse, autre statuaire du Second Empire (voir l’article). Dans des versions différentes, elle a été présentée auparavant à Fribourg dont le Musée d’Art et d’Histoire conserve un fonds important. Un autre haut lieu d’étude sur Marcello est la maison familiale de Givisiez qui conserve encore son atelier.


3. Adèle d’Affry, dite Marcello (1836-1879)
Portrait de Jean-Baptiste Carpeaux, 1875
Plâtre - 67,6 x 38 x 27,2 cm
Fribourg, Fondation Marcello
Photo : Didier Rykner
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4. Adèle d’Affry, dite Marcello (1836-1879)
Portrait du général Lorenzo Milans del Bosch y Mauri, 1868
Terrre cuite - 61 x 49 x 33 cm
Fribourg, Musée d’Art et d’Histoire
Photo : Didier Rykner
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La vie d’Adèle d’Affry n’est…

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