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Le Musée Plantin-Moretus acquiert dix dessins de Vrancx

30/5/13 - Acquisitions - Anvers, Musée Plantin-Moretus - On connaît à ce jour soixante-cinq feuilles attribuées à Sebastian Vrancx détaillant les péripéties de l’Enéide. Cinquante-neuf d’entre elles se trouvaient réunies dans une collection privée jusqu’à leur vente à Drouot le 9 octobre 1981. Quelques unes sont aujourd’hui dispersées dans des musées, le Fogg Art Museum, la Yale University Art Gallery, le Pierpont Morgan Museum, le Metropolitan Museum ou encore le Louvre. Les autres se trouvent sur le marché et notamment à la galerie anversoise KD Art-Lowet de Wotrenge Fine Art [1] qui ne proposait pas moins de dix numéros de cette série, acquis tout récemment par le Musée Plantin-Moertus. Celui-ci ne conservait qu’un seul dessin de l’artiste pourtant natif d’Anvers.


1. Sebastian Vrancx (1573-1647)
Enée chassant après avoir accosté en Libye, vers 1615 ou 1625
Encre brune et lavis, crayon noir - 11,5 x 15,7 cm
Anvers, Musée Plantin-Moretus
Photo : KD Art-Lowet de Wotrenge Fine Art
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2. Sebastian Vrancx (1573-1647)
Vénus s’inquiète pour fils auprès de Jupiter
qui envoie Mercure auprès de Didon
, vers 1615 ou 1625
Encre brune et lavis, crayon noir - 11,5 x 15,7 cm
Anvers, Musée Plantin-Moretus
Photo : KD Art-Lowet de Wotrenge Fine Art
Voir l´image dans sa page

La plupart des scènes représentées occupent la moitié supérieure de la feuille, la partie inférieure étant réservée au texte de l’Enéide, mais cette moitié à parfois été coupée pour ne garder que l’illustration. Quoi qu’il en soit, les différentes compositions présentent des dimensions similaires. Le récit manuscrit est une traduction hollandaise de Virgile ; on ne sait si elle est due à Vrancx lui-même, qui fut membre non seulement de la guilde de Saint-Luc à Anvers, mais aussi de la chambre rhétorique de Violieren, et composa poèmes et pièces de théâtre. Cette traduction était en tout cas probablement destinée à être publiée et les…

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