La Tribune de l’Art est désormais bilingue, en français et en anglais

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La Tribune de l’Art, que l’on trouve uniquement sur internet, est un journal spécialisé dans l’histoire de l’art et le patrimoine du Moyen Âge aux années 30. Il existe depuis vingt ans, et désormais, il aura donc également une version anglaise. Le site est français, mais nous n’avons jamais voulu nous limiter à notre pays. Nous essayons, dès que possible, de parler de ce qui se passe à l’étranger, en Europe et aux États-Unis notamment, puisque nous nous limitons à l’histoire de l’art occidental. Nous ne parlons pas de l’Antiquité ni de l’archéologie, pas non plus de l’art contemporain, ni de l’art d’Afrique ou d’Océanie, ni de l’art asiatique. Nous préférons, et cela nous occupe déjà beaucoup, parler de ce que nous connaissons le mieux. Les seules exceptions que nous pouvons faire ont trait à la politique des musées, et notamment à la question des restitutions d’œuvres d’art.

Voilà ce que nous avions écrit lorsque nous avons lancé ce site, et ce que nous nous engagions à faire. Ceux qui nous connaissent savent que nous nous y sommes tenus exactement, et nous pouvons donc le publier à nouveau ici, en anglais, même si à l’époque nous mettions en avant la question du patrimoine en France. Nous avons parlé bien sûr avant tout de ce pays, et nous continuerons bien sûr à le faire, mais nous avons rapidement étendu notre champ et nous nous efforcerons, à l’avenir, de nous intéresser encore davantage aux pays européens, et à l’Amérique.

« Ce site est né le 7 avril 2003. Il a pour sujet l’actualité de l’histoire de l’art et du patrimoine occidental du Moyen-Age aux années 1930.

Tous les rédacteurs partagent une même conception de l’art. Ils estiment, en premier lieu, que l’Histoire de l’Art ne peut être séparée de la protection des objets qu’elle étudie. Chacun sait que la France est un des pays les plus riches en œuvres d’art, mais aussi l’un de ceux où le vandalisme sévit le plus. Aujourd’hui encore, des églises sont détruites, des tableaux sont dénaturés par des restaurations abusives, des sculptures sont envoyées à l’encan. Parfois même, ce sont des institutions censées conserver le patrimoine qui détruisent celui-ci. Nous n’hésiterons pas à dénoncer ces atteintes inadmissibles.

Ce site s’écartera au maximum des sentiers battus. Aujourd’hui, toutes les revues d’art font leurs grands titres sur les expositions phares de Paris, parfois de Londres. Elles rédigent leurs articles, pour des raisons de délai d’édition, sans avoir vu l’exposition, à partir des dossiers de presse.

A quoi bon refaire ce qu’on lira partout ailleurs ? Bien sûr, on trouvera ici une évocation de ces grandes expositions lorsqu’elles concerneront notre période. Mais l’accent sera mis surtout sur les expositions peu médiatisées, à Paris, en Province ou à l’étranger, qui sont souvent, malgré leur modestie, beaucoup plus novatrices que les grandes machines parisiennes. Aucune critique ne sera faite sans une connaissance directe de l’exposition.

Nous proposerons de vrais dossiers d’investigation, pas forcément liés à l’actualité immédiate et nous nous attacherons à faire découvrir des lieux peu connus du patrimoine, telle chapelle d’une église parisienne ou tel tableau italien nouvellement découvert dans une église provinciale.

Nous essaierons - la tâche n’est pas aisée, car l’information circule mal - de faire part des acquisitions des musées dans le domaine qui est le nôtre.

Nous publierons des articles scientifiques, soit inédits, soit déjà parus dans des publications peu accessibles.

Enfin, nous participerons aux débats d’idée qui agitent régulièrement la communauté scientifique sur la protection du patrimoine, la restauration ou l’attribution des œuvres.
On l’aura compris : notre objectif est à la fois modeste et très ambitieux. Si le site est ouvert à tous, il s’adresse en particulier à ceux, historiens ou simples amateurs, qui se font une idée un peu élevée de l’art. On parlera sans doute d’élitisme. Nous acceptons le mot s’il est pris dans le sens d’exigence.
 »

Comme on pouvait déjà le lire, nous souhaitions pratiquer un journalisme d’investigation, et nous nous y sommes tenus. Nous faisons aussi du journalisme engagé, non pas politiquement, mais au service des musées et du patrimoine.

Le journalisme, ce n’est pas donner la parole à quelqu’un et à son contradicteur, en laissant le soin au lecteur de se débrouiller. Nous ne nous contentons pas de rapporter les paroles des uns ou des autres : si nous en avons les moyens, nous cherchons à savoir s’ils disent la vérité. Et s’ils détruisent le patrimoine, nous le dénonçons. Nous n’avons pas que des amis, mais ce n’est pas notre objectif. Notre objectif, encore et toujours, est de défendre les musées et le patrimoine.

Tous les articles qui paraîtront seront désormais publiés en deux langues, et certains, écrits directement en anglais comme celui que nous publions aujourd’hui de Paul Jeromack, seront bien sûr traduits en français. Nous avons déjà traduit plus de 140 articles récents, et les autres suivront dès que nous en aurons l’occasion.

Bienvenu sur ce site donc à nos nouveaux lecteurs, notamment dans les pays anglo-saxons, mais aussi aux anglophones des autres pays. Les articles en anglais seront gratuits pendant un mois, ensuite il deviendra payant comme il l’est pour la version française, sauf quand il s’agit d’articles engagés dans la défense du patrimoine partout dans le monde. L’abonnement coûte seulement 80 par ans ou 8 euros par mois. Si vous souhaitez dès maintenant vous abonner, vous pouvez le faire à partir de cette page. Il sera par ailleurs bientôt possible de régler l’abonnement grâce à une carte American Express (si vous n’avez pas de Visa ou de Mastercard).

Bonne lecture à tous.

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