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La restauration de la Sainte Anne de Léonard de Vinci

1. Léonard de Vinci (1452-1519)
La Vierge, l’enfant Jésus et sainte Anne
Avant restauration
Huile sur panneau - 168 x 130 cm
Paris, Musée du Louvre
Photo : 2007 Musée du Louvre/Angèle Dequier
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Le Louvre et le C2RMF recevaient aujourd’hui, autour de la Sainte Anne et la Vierge (ill. 1) de Léonard de Vinci en restauration, les journalistes spécialisés. Cette conférence de presse, prévue depuis plusieurs semaines, tombait à pic, à la suite de l’article très alarmiste publié par Daphné Bétard dans Le Journal des Arts paru le 7 octobre dernier. Les restaurations de tableaux, surtout si elles touchent à un chef-d’œuvre universel de la peinture, font souvent polémique. Nous avions nous même critiqué, pour le retable d’Issenheim de Matthias Grünewald, non le résultat car nous n’avons pas encore vu l’œuvre, mais la procédure suivie.
Il est donc nécessaire de s’entourer d’un maximum d’avis et des études les plus complètes avant de se lancer dans une entreprise de ce genre. Il semble bien que la restauration de la Sainte Anne actuellement menée par le C2RMF et le Musée du Louvre le soit dans les règles de l’art et donne des résultats très satisfaisants.

Nous avons pu voir le tableau et entendu les explications des différents intervenants, Bruno Mottin et Pierre Curie pour le C2RMF, Vincent Pomarède et Vincent Delieuvin pour le Musée du Louvre, ainsi que celles de la restauratrice choisie à l’issue de l’appel d’offre, Cinzia Pasquali. Ceux-ci ont rappelé que cette intervention était devenue indispensable pour trois raisons principales : des micro-soulèvements dus à l’épaisseur des vernis qui tirent sur la matière picturale, une surépaisseur généralisée des vernis qui rendait l’œuvre jaunâtre, masquant la subtilité du pinceau de Léonard, et des repeints dont les couleurs avaient viré, ce qui occasionnait de multiples taches, notamment sur le manteau de la Vierge.

Dès 2003, à l’arrivée de Vincent Pomarède à la tête du département…

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