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La Brafa : édition 2016

Bruxelles, du 23 au 31 janvier 2016

1. Émile Fabry (1865 – 1966)
L’Éloge de la Musique, vers 1908
Huile sur toile - 71,5x 62,5 cm
Galerie Alexis Bordes
Voir l´image dans sa page

La foire de Bruxelles s’agrandit : elle a trouvé quelques mètres carrés supplémentaires pour accueillir 137 marchands contre 126 l’année dernière. Les Belges sont évidemment les plus nombreux, suivis des Français ; dix-sept nationalités en tout sont présentes. La diversité des spécialités est, elle aussi, soigneusement entretenue par le président de la Brafa, Harold t’Kint de Roodenbeke, pour qui l’éclectisme est l’atout de ce rendez-vous. La liste des nouveaux venus en 2016 confirme tout de même quelques points forts : les arts premiers, les arts asiatiques et l’archéologie ont toujours la part belle, l’art contemporain s’impose de plus en plus, ainsi que les arts décoratifs du XXe siècle.

La peinture ancienne, malgré tout, regagne du terrain grâce à certains galeristes qui sont de retour après avoir délaissé la foire : De Jonckheere ose le grand écart en déployant ses tableaux flamands du XVe au XVIIe siècle aux côtés d’oeuvres de Fontana. Eric Coatalem partage quant à lui un stand avec Perrin ; un stand où l’honneur d’un homme est sauvé par sa femme dans un tableau de François-André Vincent, Arria et Paetus, qu’on avait pu voir à Tours (voir l’article). Impliqué dans une conspiration, Paetus est condamné à mort par l’empereur Claude en 42 après Jésus-Christ : sa femme vient le trouver en prison et voyant qu’il tremble à l’idée de se suicider, elle se poignarde en premier, puis lui tend la dague en prononçant cette phrase célèbre : « Paete, non dolet » (Pætus, ce n’est pas douloureux). La virtus, malgré son étymologie, n’est pas le propre de l’homme. La galerie des Gobelins avait commandé à l’artiste un carton de tapisserie sur ce thème. Il réalisa deux toiles qui furent exposées au Salon de 1785 (voir la brève du 15/2/09).

2. Raymond Delamarre (1890-1986) 

Les Connaissances…

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