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L’impressionnisme d’après Pont-Aven

Pont-Aven, Musée de Pont-Aven, du 29 juin 2019 au 5 janvier 2020

Si l’on connaît bien le festival « Normandie impressionniste », avec sa myriade d’évènements, c’est à une découverte de la Bretagne impressionniste que nous convie la nouvelle exposition du Musée de Pont-Aven. Bien sûr, on associe plus facilement Pont-Aven au synthétisme de Paul Gauguin et Émile Bernard qu’à l’impressionnisme que pratiquent Claude Monet ou Camille Pissarro : une section de l’exposition, qui rappelle celle de 1889 au café Volpini, est là pour le rappeler. C’est à cette occasion - et en marge de l’Exposition universelle de Paris - que Gauguin et ses amis, naturellement exclus de la sélection officielle, présentèrent leurs œuvres au Café des arts de Monsieur Volpini sous le nom de « Groupe impressionniste et synthétiste ». On se réjouit toujours de pouvoir admirer à Pont-Aven quelques-une des zincographies, devenues célèbres, de la Suite Volpini mais cette exposition entend donc revenir aux origines, lorsque les artistes impressionnistes découvrirent la Bretagne, quelques années plus tôt.


1. Camille Pissarro (1830-1903)
La Moisson ou La Moisson à Montfoucault, 1876
Huile sur toile - 65 x 92,5 cm
Paris, Musée d’Orsay
Photo : RMN-GP/P. Schmidt
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2. Paul Gauguin (1848-1903)
La Fenaison en Bretagne, 1888
Huile sur toile double face, 72 x 92 cm
Paris, Musée d’Orsay
Photo : RMN-GP/H. Lewandowski
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« L’Impressionnisme d’après Pont-Aven » commence donc par une stimulante confrontation Pissarro-Gauguin, grâce à deux tableaux (ill. 1 et 2) venus du Musée d’Orsay - soutien actif du musée breton - où ils ne sont donc ordinairement pas exposés dans la même salle. Ce n’est pas en Bretagne mais à Pontoise, en 1881, que naquit l’amitié entre les deux artistes qui prirent l’habitude de travailler ensemble. L’exposition présente cette rencontre artistique comme un moment fondateur : le peintre autodidacte mais collectionneur passionné qu’était alors Gauguin découvrit chez…

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