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L’édition 2024 de la Tefaf

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La Tefaf cette année est écourtée de trois jours par rapport à sa durée habituelle : elle se terminera en effet jeudi prochain 14 mars, ce qui laisse moins de temps pour se rendre sur place admirer ce qui reste la plus grande foire du marché de l’art, en tout cas dans le domaine de l’art ancien.

1. Giovanni Pisano (vers 1248-avant 1319)
Restauration de la tête attribuée à Benedetto da Maiano (1422-1497)
Vierge à l’enfant, vers 1313-1315
Marbre - H. 60,5 cm
Julius Böhler
Photo : Julius Böhler
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Comme d’habitude, on ne sait vraiment où donner de la tête et le choix des objets que nous illustrons ici, forcément arbitraire et très limité, ne peut remplacer une visite. Nous privilégions les peintures et les sculptures, mais les objets d’art, le mobilier, et la plupart des autres techniques sont superbement représentés. Notre choix est donc partiel, partial, et n’a pas la prétention de donner un parfait aperçu de l’événement.

Le premier objet que nous retiendrons est une Vierge à l’enfant du début du XIVe siècle par Giovanni Pisano (ill. 1), sur le stand de la galerie Julius Böhler. Celle-ci présente la particularité sa tête restaurée au siècle suivant par un autre grand artiste puisque celui-ci ne serait autre (il s’agit d’une attribution) que Benedetto da Maiano.
Il s’agit de la seule sculpture médiévale que nous reproduirons, mais pour ces périodes qui correspondent au début du champ chronologique traité par La Tribune de l’Art, beaucoup de stands sont remarquables, comme d’habitude, tels que ceux de Brimo de Laroussilhe ou de Sam Fogg.
Nous ne cherchons pas ici à être exhaustif, pas davantage quant aux époques représentées. Il s’avère que les XVIIe, XVIIIe et XIXe sont les seuls que nous illustrerons (à l’exception d’un superbe objet Art déco), alors qu’évidemment on compte un grand nombre d’objets de la Renaissance ou maniéristes.


2. Diana di Rosa (1602-1643)
Samson et Dalila
Huile sur toile - 101 x 155,5 cm
Rob Smeets Gallery
Photo : Rob Smeets Gallery
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Si Paul Smeets, cède à la mode des artistes femmes en ne présentant presque que des œuvres dues à des mains féminines, au moins celles-ci sont pour la plupart de belle qualité. Nous reproduirons ici un tableau dû à Diana di Rosa (ill. 2), peintre que la galerie Porcini avait révélée à Maastricht l’an dernier (voir les articles). Nous aurions pu aussi illustrer cet article avec le Portrait d’une pomme, délicat dessin sur vélin de Giovanna Garzoni qui pour beaucoup passaient pour un des plus beaux objets de cette foire.


3. Bartolomeo Cavarozzi (1587 – 1625)
Corbeille de fruits
Huile sur toile - 51 x 67 cm
Galerie Canesso
Photo : Galerie Canesso
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Une autre nature morte du XVIIe siècle, par Bartolomeo Cavarozzi (ill. 3), a retenue notre attention, sur le stand de la galerie Canesso. Si des œuvres de ce genre par cet artiste étaient connues, la plupart étaient…

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