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L’édition 2013 de la Brafa

Dix ans déjà que la foire des antiquaires de Bruxelles, baptisée BRAFA [1] depuis 2009, a investi les 14 000 m2 de l’ancien site industriel de Tour et Taxis. Elle est présidée cette année par Harold t’Kint de Roodenbeke qui succède au dynamique Bernard de Leye. 128 exposants participent à cette édition 2013, un nombre qui varie peu d’une année à l’autre, les organisateurs ne souhaitant pas l’augmenter afin que chaque galerie bénéficie d’un espace suffisant pour présenter ses œuvres et que la foire garde une taille humaine, une atmosphère conviviale. Cinquante-trois de ces galeries sont belges, les soixante-quinze autres viennent d’ici et d’ailleurs et surtout de Paris. Certaines spécialités s’imposent avec le temps, il semble en effet que la BRAFA cherche à s’adapter aux nouvelles générations d’acheteurs en accordant de plus en plus de place aux arts primitifs, précolombiens et asiatiques. L’archéologie également à la part belle avec quelques pointures comme Phoenix. Quant à l’art occidental, on passe presque directement du Moyen-Age aux XIXe, XXe et XXIe siècles ; les autres périodes sont en effet moins bien représentées.


1. Henri-Paul Motte (1846-1922)
La fiancée de Bélus, 1885
Huile sur toile - 178 x 122 cm
Galerie Lécuyer
Photo : Galerie Lécuyer
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2. Carlo Dolci (1606-1686)
Sainte Marie Madeleine
Huile sur cuivre - 20,3 x 26 cm
Klaas Muller Antiques
Photo : Klaas Muller Antiques
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Les peintures anciennes, en particulier, sont moins nombreuses chaque année. On pourra cependant se réjouir du Fléau ! qui s’abat sur le stand de Vincent Lécuyer, œuvre d’Henri Camille Danger (1901) qui côtoie une toile toute aussi inquiétante : la Fiancée de Bélus par Henri Paul Motte (ill. 1). Qui n’a pas contemplé dans ses livres d’histoire des peintures de Motte en guise d’illustrations, racontant les destins de Vercingétorix, César ou Richelieu, sans oublier le Cheval de Troie récemment…

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