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Jean-Antoine Houdon. La sculpture sensible

Montpellier, Musée Fabre du 17 Mars 2010 au 12 Septembre 2010

Si la sculpture est, hélas, une discipline souvent insuffisamment traitée par les musées, Houdon fait exception à la règle. L’exposition du Musée Fabre qui se termine dans quelques jours est la troisième dédiée à cet artiste ces dernières années. Versailles avait organisé une rétrospective en 2004 (voir l’article) ; à son tour, à Atlanta - et il s’agissait d’une des rares expositions véritablement scientifique mise en œuvre dans le cadre de leur partenariat - le Louvre avait monté une exposition autour de sa propre collection [1] accompagnée d’un catalogue raisonné également publié en français. Celle de Montpellier n’est pas réellement une monographie mais davantage la réunion de deux expositions-dossiers.


1. Jean-Antoine Houdon (1741-1828)
L’Eté, 1785
Marbre - 155 x 52 x 48 cm
Montpellier, Musée Fabre
Photo : Didier Rykner
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2. Jean-Baptiste Greuze (1725-1805)
Jeune fille qui pleure son oiseau mort
Huile sur toile - 52 x 45,6 cm
Edimbourg, National Galleries of Scotland
Photo : Didier Rykner
Voir l´image dans sa page

L’initiative en revient à l’Allemagne : le Musée de Francfort voulait organiser une exposition autour des différentes versions de L’Eté et de L’Hiver, dit La Frileuse. Montpellier qui était un prêteur indispensable puisqu’il possède le marbre de L’Hiver ainsi qu’une petite terre cuite préparatoire, a tenu à la présenter à son tour.
La première partie se penche donc sur ces deux sculptures (réunies à La Frileuse en bronze du Metropolitan) et en approfondit les thèmes associés : Les Saisons, mais aussi la perte de l’innocence dont témoigne la cruche cassée qui se trouve aux pieds de La Pleureuse. Le sujet fut également traité par Greuze avec un tableau du Louvre, mais également la très belle Jeune fille qui pleure son oiseau mort d’Edimbourg (ill. 2) qui, au même titre que la cruche, pleure sa virginité comme cela n’échappa pas à Diderot. La Pleureuse de Clodion, prêtée par le Louvre,…

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