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Greuze. L’enfance et la famille

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Paris, galerie Coatalem, du 6 novembre au 20 décembre 2024.

Après Hubert Robert (voir l’article), Fragonard et Anne Vallayer-Coster (voir l’article), c’est désormais Jean-Baptiste Greuze qui bénéficie d’une véritable petite rétrospective, digne d’un musée, grâce à la galerie Coatalem. Ce sont près de soixante œuvres qui sont présentées, peintures et dessins, provenant de collections particulières à l’exception de sept.

Greuze. Peut-être le premier réflexe du lecteur sera de se dire qu’il connaît bien l’artiste. Et pourtant, jamais aucune exposition ne lui avait été consacrée à Paris. La seule rétrospective française date de 1977 (il y a donc un demi-siècle) et s’était tenue à Dijon. Si l’on ajoute que sur une trentaine de pastels connus quatre sont présentés à cette occasion, et que de nombreuses œuvres sont inédites, on mesurera l’intérêt de cet événement, d’autant qu’il est accompagné d’un excellent catalogue.
Cet ouvrage, outre un copieux essai d’Emmanuelle Brugerolles sur la manière dont l’artiste concevait l’art et le traduisait en peinture (sa recherche du vrai, souvent soulignée par les commentateurs, son goût pour des compositions qui racontent une histoire et ayant une forte proximité avec le théâtre, l’importance des sentiments…), est écrit par un jeune historien de l’art, Antoine Chatelain, spécialiste de l’artiste, qui prépare une thèse sur ses dessins. Son texte, qui s’appuie sur les œuvres présentées et qui fait également appel à de nombreuses illustrations de comparaison, est en tous points remarquable.


1. Jean-Baptiste Greuze (1725-1805)
Buste de jeune homme, la tête de trois quarts vers la gauche
Huile sur toile - 40,6 x 32,4 cm
Collection particulière
Photo : Galerie Coatalem/T. Hennocque
Voir l´image dans sa page

La réunion d’œuvres ne l’est pas moins, celle-ci cherchant à ne présenter que le meilleur de la production de l’artiste. Si on n’y verra aucune de ses grandes compositions peintes (la plupart sont conservées dans des musées), les études préparatoires ou les reprises…

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