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Faussaires illustres

Auteur : Harry Bellet.

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Harry Bellet commence son livre sur les faussaires célèbres avec une phrase choc, puisqu’il cite Thomas Hoving, l’ancien directeur du Metropolitan Museum de New York déclarant en 1997 que 40% des œuvres de son musée seraient des faux… Mais cette introduction, reprise en quatrième de couverture, nous semble la seule chose critiquable de cet ouvrage qui se dévore par ailleurs d’une seule traite. D’une part, Hoving est ambigu, puisqu’il écrit : « Pendant les quelque quinze ans où j’étais au Metropolitan Museum, j’ai dû examiner cinquante mille œuvres d’art dans toutes les catégories. Au moins 40 pour cent étaient soit fausses, soit restaurées si hypocritement ou si mal attribuées qu’elle étaient comme fausses [1] ». Cela nous semble signifier qu’il s’agit des œuvres qu’il a pu examiner pendant la période où il était directeur du Met, et pas forcément désigner celles du Met lui-même. Et cela concerne toutes les catégories d’œuvres, ce qui mériterait d’être détaillé.
D’autre part car on ne peut affirmer cela sans le démontrer, et Hoving, qui se prétendait chasseur de faux (« fake buster ») n’a jamais débarrassé les salles de son musée de ces faux si nombreux... Ajoutons que la définition de faux, dans cette phrase, concerne les œuvres faites pour tromper, mais aussi trop lourdement restaurées ou mal identifiées.

Quoi qu’il en soit, nous pensons qu’il y a beaucoup d’exagération dans cette affirmation.
Bref. Oublions cette statistique qui nous paraît relever davantage du sensationnalisme que de la réalité, et plongeons nous dans ce livre court mais dense, et surtout écrit avec la plume vive et drôle propre à cet auteur [2]. Harry Bellet nous conte plusieurs histoires de faux et de faussaires, souvent assez connues, mais avec son talent d’écrivain, cela devient autant de nouvelles dont on peut se délecter.

1. Faux faune de Paul Gauguin
acquis par l’Art Institute de Chicago
Photo : Cerdsp (CC BY 3.0)
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