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Disparition de Michel Gallet

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16/5/19 - Disparition -L’architecture française du XVIIIe siècle et la ville de Paris viennent de perdre en Michel Gallet, qui s’est éteint le 6 mai dernier, un de leur plus remarquables historiens.

Né en 1927, fils d’un architecte formé dans l’atelier de Jean-Louis Pascal, Michel Gallet possédait une double formation : comme artiste d’abord, ayant étudié le dessin à l’Ecole des Beaux-Arts (1945), et comme historien de l’art, à la Sorbonne et à l’École du Louvre, où il soutint une thèse sur la perspective linéaire à la Renaissance en 1956. Il devait en conserver un grand amour pour l’Italie. S’il choisit la seconde voie, il avait toujours gardé un goût pour le dessin, qu’il maîtrisait admirablement, et dont il se servit pour illustrer ses publications scientifiques.

« Attaché aux musées nationaux » en 1951, il commença sa carrière de conservateur au musée de Mâcon (1954-1956), avant d’entrer au musée Carnavalet en 1957. Il épousait cette année-là Danielle Guerne, chartiste et descendante d’un architecte du siècle de Louis XV, Jean-Jacob Guerne, et de l’ébéniste Migeon. M. Gallet devait faire l’essentiel de sa carrière à la Ville : après vingt ans au musée Carnavalet, alors dirigé par Jacques Wilhelm, il devint en 1977 conservateur des antiquité et objets d’art de la Ville de Paris, fonction qu’il conserva jusqu’à son départ à la retraite en 1992.

Michel Gallet appartenait à la belle famille des conservateurs chercheurs, produisant des travaux de fonds et de synthèse. Il choisit le XVIIIe siècle et Paris comme aire d’étude, combinant une approche topographique concrète, sur le terrain donc, des recherches d’archives, mais encore une fréquentation du monde de l’art et des collectionneurs de dessins d’architecture notamment. Aux Archives nationales, où son épouse était conservatrice, il fréquenta moins le fameux Minutier des notaires, qui faisait alors l’objet d’intenses dépouillements, que des fonds moins connus,…

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