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Dessins français du XIXe siècle du Palais des Beaux-Arts de Lille

Lille, Palais des Beaux-Arts. Exposition terminée le 30 août 2004.

Inventorier et publier ses collections est, après conserver, le premier devoir d’un musée. A ce titre, le Palais des Beaux-Arts de Lille, sous l’impulsion de son ancien conservateur, Arnauld Brejon de Lavergnée, est exemplaire : successivement, les dessins italiens puis les peintures françaises et étrangères ont fait l’objet de catalogues exhaustifs. C’est aujourd’hui aux dessins français du XIXe siècle de bénéficier d’une publication, accompagnée d’une exposition. Souhaitons que le nouveau directeur, Alain Tapié, poursuive cette fructueuse politique.


1. Théodore Géricault (1791-1824)
Combat entre deux cavaliers
Lille, Palais des Beaux-Arts
Voir l´image dans sa page
2. Paul Baudry (1828-1886)
Etude pour le licteur
Lille, Palais des Beaux-Arts
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Le fonds lillois est riche et caractérisé notamment par la présence de nombreux ensembles dus à des artistes connus ou plus confidentiels, dont beaucoup sont originaires du nord de la France. Parmi les premiers, notons les Géricault (ill. 1) [1], Delacroix (essentiellement des études pour Médée furieuse, tableau conservé à Lille, acquises à la vente posthume de l’artiste), Puvis de Chavannes, Henri Lehmann (de grands cartons préparatoires au décor de son hôtel particulier, dont un est exposé), Fantin-Latour, Jean-Charles Cazin, Auguste Raffet ou Jules-Elie Delaunay. La plupart de ces feuilles étaient déjà publiées, sauf les Delaunay qui sont inédits et non cités dans le catalogue de l’exposition de Nantes.
Les trouvailles les plus notables concernent des artistes de moindre réputation. Encore qu’on ne puisse classer Victor Mottez dans cette catégorie, cet élève d’Ingres jouissant d’une certaine notoriété grâce à ses essais à la fresque et au beau portrait de sa femme aujourd’hui conservé au musée du Louvre. Si les cartons pour le portail de Saint-Germain-l’Auxerrois [2] n’ont pas réapparu, ceux du musée de Lille, inventoriés mais considérés comme perdus, ont…

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