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Des expositions à voir qui se terminent en janvier

Le Verre. Un Moyen Âge inventif. Paris, Musée de Cluny, du 20 septembre 2017 au 8 janvier 2018.
Georges Michel. Le paysage sublime. Bourg-en-Bresse, Monastère royal de Brou, du 6 octobre 2017 au 7 janvier 2018. Puis à Paris, Fondation Custodia, du 27 janvier au 29 avril 2018.
Il Cinquecento a Firenze. « Maniera Moderna » e Controriforma. Florence, Palazzo Strozzi, du 21 septembre 2017 au 21 janvier 2018.

Le nombre d’expositions combiné à la richesse de l’actualité nous empêche parfois d’en traiter certaines de manière complète. Nous faisons donc ici, avant qu’elles ne se terminent, un compte-rendu rapide de trois d’entre elles que nous avons vues. Nous évoquerons néanmoins en préambule deux exposition auxquelles nous consacrerons des articles complets, même un peu tard. Il s’agit de la rétrospective Suvée au Musée des Beaux-Arts de Tours qui finit le 22 janvier, d’une part car elle est très réussie (et vaut le voyage à Tours) et d’autre part car elle accompagne la publication du catalogue raisonné publié par Arthena qui mérite à lui seul un article. L’autre exposition est celle consacrée à François Ier et l’art des Pays-Bas au Louvre, que vous avez jusqu’au 15 janvier pour aller admirer. Nous en avons déjà parlé dans notre lettre d’information pour dire qu’il s’agit d’une des plus belles expositions de ces dernières années. Compte-tenu de son énorme catalogue que nous n’avons pas encore fini de lire, et de son importance, nous voulons être précis et exhaustif et nous préférons prendre notre temps pour rédiger notre recension. Son catalogue marquera l’histoire de l’art français, et elle sera d’actualité longtemps encore après sa fin. Nous le répétons donc ici : allez la voir toutes affaires cessantes !

Parmi les autres expositions qui se terminent en janvier, celle du Musée de Cluny fermera ses portes dès le 8 janvier. Riche de pièces insignes, cette rétrospective sur le verre au Moyen Âge mérite d’être visitée. Nous avons cependant trois réserves. La première concerne la présentation des manuscrits enluminés, pourtant remarquables, difficilement visibles car montrés dans des vitrines verticales, parfois d’ailleurs un peu loin du bord ; comme ils doivent être posés à plat pour des raisons de conservation, on ne voit à peu près rien. Il faudrait décidément se décider à exposer ces œuvres dans des vitrines horizontales comme c’était par exemple le cas au Musée d’Évreux pour les collections du cardinal d’Amboise (voir l’article). Deuxième réserve : cela manque singulièrement d’explications. L’usage du verre au Moyen Âge est un sujet complexe et le visiteur peu au courant (nous en faisons partie) sera très vite perdu. Ceci peut expliquer également pourquoi nous avons repoussé la rédaction d’un article sur un sujet que nous maîtrisons mal. D’autant plus - c’est notre troisième et dernière réserve - que le très bel ouvrage qui accompagne l’exposition est davantage un livre d’essais qu’un vrai catalogue. Toutes les œuvres exposées ne sont pas reproduites, certaines ne sont même pas commentées, et la liste qui se trouve en annexe ne donne ni historique ni bibliographie des objets.


1. Syrie, première moitié du XIIIe siècle
pour le verre, XIVe siècle pour la monture
Verre dit de Charlemagne
Verre soufflé, émaillé et doré,
cuivre argenté - 24 x 12 cm
Chartres, Musée des Beaux-Arts
Photo : Didier Rykner
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