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Des acquisitions et une nouvelle attribution pour le Musée des Augustins
15/3/08 – Acquisitions – Toulouse, Musée des Augustins – Malgré un budget d’acquisition réduit, le musée toulousain réussit à mener une véritable politique d’enrichissement de ses collections [1] dont l’esquisse de Baccicio, entrée en 2006 (voir brève du 12/6/06), n’était qu’un élément. Voici les principales œuvres achetées ou offertes depuis 2005.
Le premier tableau dont nous parlerons, une Déposition (ill. 1) est dû à un peintre peu connu, Ferdinand Storm, dit Hernando Esturmio [2]. Cette toile permet d’évoquer les artistes flamands ayant travaillé en Espagne au XVIe siècle et pour qui Toulouse constituait une étape. Elle a été acquise en 2007 auprès de la Galerie Pardo à Paris.
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- 1. Ferdinand Storm,
dit Hernando Esturmio (vers 1500-1556)
La Déposition
Huile sur bois - 63 x 54 cm
Toulouse, Musée des Augustins
Photo : Daniel Martin - Voir l´image dans sa page
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- 2. Marguerite Gérard (1761-1837)
La Visite
Huile sur toile - 40,5 x 32,5 cm
Toulouse, Musée des Augustins
Photo : Daniel Martin - Voir l´image dans sa page
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- 3. Etienne Parrocel (1696-1775)
Saint François Régis intercédant
pour les pestiférés, 1739
Huile sur toile - 57,5 x 34 cm
Toulouse, Musée des Augustins
Photo : Daniel Martin - Voir l´image dans sa page
La Visite (ill. 2) de Marguerite Gérard est typique des œuvres de la belle-sœur de Fragonard, auteur d’innombrables petits tableaux de genre inspirés à la fois des hollandais du XVIIe siècle et de Jean-Baptiste Greuze, traitant comme ce dernier de sujets édifiants. Certains personnages sont parfois repris presque à l’identique d’un tableau à l’autre, même lorsque le sujet est différent. Ainsi, la femme debout a une attitude à peu près semblable à celle d’une figure d’un tableau intitulé Le coucher des enfants [3]. Cette toile, achetée en 2005 à la galerie La Scala de Paris, est venue renforcer le fonds toulousain déjà riche en peintures françaises de la fin du XVIIIe et du début du XIXe…