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Courrier reçu à propos de notre article sur l’église de Saint-Saturnin

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Suite à notre article Saint Saturnin, le prêtre, la mère de ministre et le maître-autel, nous avons reçu le courrier suivant. Nous lui répondons juste après.

Curé de la paroisse Ste Marie des Lacs et des Cuzes dont fait partie la commune de Saint-Nectaire, je me permets de réagir par rapport à votre article du 02/08/12 intitulé : Saint Saturnin, le prêtre, la mère de ministre et le maître-autel.
Concernant St Saturnin, ma position est bien connue. Le retable, vénérable et composite, actuellement dans le chœur, trouverait parfaitement sa place dans le transept nord, devenant ainsi la chapelle de la Sainte Réserve.
En ce qui concerne l’église de St Nectaire, je constate avec peine que vous insistez uniquement sur ce qui vous paraît négatif.

1) Vous ironisez sur les « bancs d’un très seyant vert pistache » qui délimitent le chœur. Ignorez-vous que ce « très seyant vert pistache » correspond à la couleur de fond des deux vitraux nord-sud à l’entrée du déambulatoire ?

2) Vous vous amusez de la mention : « Espace sacré chœur ». Je n’ai jamais vu ces trois mots disposés de la sorte. Il ne peut s’agir que d’une initiative regrettable, et peut-être intentionnelle.
Mais, de fait, monsieur, la plupart des dizaines de milliers de visiteurs qui passent à St Nectaire ignorent la signification des lieux. Par la qualité de notre accueil et des visites guidées, nous nous employons à leur faire découvrir le sens des espaces liturgiques.
A l’inverse de vous, monsieur, l’immense majorité des visiteurs apprécient le mobilier liturgique pour sa sobritété avec l’église.

3) Vous êtes tellement porté sur la critique, que vous vous gardez bien de parler de la Vierge en majesté, N. D. du Cornadore, enfermée, il y a peu encore, dans le trésor, et que j’ai fait déplacer dans la chapelle axiale. Sans doute était-elle mieux, emprisonnée derrière les grilles du trésor...

4) Enfin, le plus navrant, c’est que vous persistez à confondre « La Tradition » avec les traditions qui, au 19è siècle, reflétaient souvent une théologie pour le moins défaillante, en particulier sur sa vision pyramidale de l’Église, sur l’oublie de la dignité indépassable du baptisé…

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