Contenu abonnés

Charles Le Brun et Georges de La Tour à Madrid

Georges de La Tour. Madrid, Museo del Prado, du 23 février au 12 juin 2016.
Dibujas Versalles. Charles Le Brun (1619-1690), Madrid, Obra Social "La Caixa", du 16 mars au 19 juin 2016.

1. Georges de La Tour (1593-1652)
Saint Jérôme lisant
Huile sur toile - 79 x 65 cm
Madrid, Museo del Prado
Photo : Museo del Prado
Voir l´image dans sa page

Sans doute est-ce l’effet du hasard, mais Madrid présentait pendant quelques jours trois expositions monographiques sur trois des plus grands peintres français : Ingres et Georges de La Tour au Prado, Charles Le Brun à la Caixa.
L’exposition Ingres est maintenant terminée. Nous n’en dirons donc pas grand-chose si ce n’est qu’elle nous a paru fort décevante. Certes, beaucoup de tableaux importants, même s’ils venaient essentiellement de deux musées (le Louvre et Montauban), étaient présentés. Mais l’accrochage était médiocre (mélange peu pertinent des dessins et tableaux, certaines cimaises surchargées tandis que d’autres apparaissaient bien vides, des chefs-d’œuvre mal mis en valeur au profit de tableaux moins bons...). Est-il bien raisonnable de transporter des toiles de premier plan pour un résultat aussi peu enthousiasmant ? Signalons toutefois que le catalogue (uniquement en espagnol) contient une intéressante analyse de l’influence d’Ingres sur les peintres espagnols (notamment, bien sûr, Federico Madrazo).

Fort heureusement, les expositions La Tour et Le Brun, qui durent encore jusqu’à mi-juin, sont beaucoup plus réussies. Certes, la première ne montre par la force des choses que des œuvres connues : il n’y a pas eu de redécouverte majeure ces dernières années, à l’exception notable du Saint Jérôme (ill. 1) justement déposé au Prado - voir la brève du 3/6/05. Bien sûr, on peut s’interroger sur les risques que l’on fait courir à certains tableaux qui sont beaucoup trop souvent prêtés (songeons qu’il est rare, voire exceptionnel de pouvoir admirer au Louvre tous les La Tour qu’il possède, un ou plusieurs tableaux étant en permanence envoyés dans une exposition à travers le monde, quand ce n’est pas à Lens ou demain à Abu Dhabi [1]). Mais l’occasion de revoir pour la première fois…

Pour avoir accès à ce contenu, vous devez vous abonner à La Tribune de l’Art. Les avantages et les conditions de cet abonnement, qui vous permettra par ailleurs de soutenir La Tribune de l’Art, sont décrits sur la page d’abonnement. Si vous souhaitez tester l’abonnement, vous pouvez vous abonner pour un mois (à 8 €) et si cela ne vous convient pas, nous demander par un simple mail de vous désabonner (au moins dix jours avant le prélèvement suivant).

Si vous êtes déjà abonné, connectez-vous à l’aide de ce formulaire.

Vos commentaires

Afin de pouvoir débattre des article et lire les contributions des autres abonnés, vous devez vous abonner à La Tribune de l’Art. Les avantages et les conditions de cet abonnement, qui vous permettra par ailleurs de soutenir La Tribune de l’Art, sont décrits sur la page d’abonnement.

Si vous êtes déjà abonné, connectez-vous.