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Chapelle des Saints-Anges de Delacroix : une restauration réussie, mais pas prioritaire

23/11/16 - Restauration - Paris, église Saint-Sulpice - La Mairie de Paris restaure peu, très peu les peintures murales des églises. Mais quand elle le fait, reconnaissons qu’elle le fait bien. La COARC, service en charge de l’entretien des œuvres des édifices cultuels, joue remarquablement son rôle de maîtrise d’ouvrage. Pour la restauration de la chapelle des Saints-Anges de Delacroix, elle s’est entourée de toutes les précautions possibles en réunissant un comité scientifique qui ne contenait (presque) que des pointures, notamment la plupart des spécialistes de Delacroix, et elle a donné du temps aux restaurateurs réaliser les études nécessaires avant de commencer les travaux.


1. Eugène Delacroix (1798-1863)
La lutte de Jacob avec l’ange
Peinture du mur gauche de la chapelle,
avant restauration
Paris, église Saint-Sulpice
Photo : Didier Rykner
Voir l´image dans sa page
2. Eugène Delacroix (1798-1863)
La lutte de Jacob avec l’ange
Peinture du mur gauche de la chapelle,
après restauration
Paris, église Saint-Sulpice
Photo : Didier Rykner
Voir l´image dans sa page

Ceux-ci ont été menés pas une équipe de dix restaurateurs dont le mandataire était Alina Moskalik-Detalle. Ils ont consisté essentiellement à nettoyer les œuvres qui étaient très sales, une précédente restauration ayant eu lieu en 1977. Le combat de Jacob avec l’ange (ill. 1 et 2) et Héliodore chassé du temple (ill. 3 et 4), les compositions peintes sur les deux murs de la chapelle sont exécutées directement sur la paroi, à l’huile et à la cire. Il en va de même des écoinçons qui étaient difficilement visibles. Quant au Saint Michel terrassant le démon de la voûte (ill. 5 et 6), il est peint à l’huile marouflée sur toile et a retrouvé, lui aussi, ses couleurs. Nous n’avions jamais remarqué que sous le vitrail se trouve une composition purement décorative également due à Delacroix, qui au début du XXe siècle a été en partie supprimée pour agrandir l’ouverture…

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