Contenu abonnés

Après le déluge, le Musée Girodet rouvre enfin ses portes

3 3 commentaires
1. Façade du Musée Girodet
après travaux
Photo : Didier Rykner
Voir l´image dans sa page

Pendant quelques jours, on crut que le Musée Girodet était largement détruit (voir les articles). Le voir aujourd’hui rouvrir après l’inondation dramatique de 2016, avec ses sculptures de Triqueti et ses tableaux de Girodet restaurés, est donc un immense plaisir.
Il reste qu’il nous faut commencer cet article en renouvelant les critiques que nous avions déjà amorcées il y a deux ans : l’architecture qui s’est greffée sur le bâtiment du XIXe siècle est désolante. Non seulement la verrière défigure la façade (ill. 1 et 2), mais l’extension qui se plaque sur l’arrière du musée (ill. 3) est encore pire puisqu’elle a définitivement masqué l’édifice originel, en le remplaçant par une masse dont la banalité le dispute à la laideur. Le cabinet Dubois et associés, à l’origine de cet exploit, a été débarqué pendant les travaux, d’ailleurs pas en raison de la médiocrité de sa construction mais pour des questions de gestion de chantier.


2. Verrière devant la façade
du Musée Girodet
Photo : Didier Rykner
Voir l´image dans sa page
3. Façade arrière du Musée Girodet
après travaux
Photo : Didier Rykner
Voir l´image dans sa page

4. Salle des Mariages
Musée Girodet
Photo : Didier Rykner
Voir l´image dans sa page

Si l’extérieur est raté, l’intérieur est un peu mieux réussi. Le rez-de-chaussée, qui fut longtemps occupé par la mairie, est désormais affecté au musée, sauf une pièce du rez-de-chaussée, la salle des Mariages (ill. 4), qui apparemment continuera à tenir ce rôle. Celle-ci a conservé son décor alors que tous les autres, à ce niveau, ont disparu, paraît-il depuis longtemps. Au premier étage, la salle nouvellement créée consacrée à la sculpture est fonctionnelle et sobre. Elle est néanmoins pour l’instant un peu vide, les restaurations n’étant pas terminées. À terme, elle accueillera notamment les deux…

Pour avoir accès à ce contenu, vous devez vous abonner à La Tribune de l’Art. Les avantages et les conditions de cet abonnement, qui vous permettra par ailleurs de soutenir La Tribune de l’Art, sont décrits sur la page d’abonnement. Si vous souhaitez tester l’abonnement, vous pouvez vous abonner pour un mois (à 8 €) et si cela ne vous convient pas, nous demander par un simple mail de vous désabonner (au moins dix jours avant le prélèvement suivant).

Si vous êtes déjà abonné, connectez-vous à l’aide de ce formulaire.

Vos commentaires

Afin de pouvoir débattre des article et lire les contributions des autres abonnés, vous devez vous abonner à La Tribune de l’Art. Les avantages et les conditions de cet abonnement, qui vous permettra par ailleurs de soutenir La Tribune de l’Art, sont décrits sur la page d’abonnement.

Si vous êtes déjà abonné, connectez-vous.