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Une exposition de papiers peints à la Galerie Léage

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26/9/23 - Marché de l’art - Paris - Le papier peint n’est pas peint. Certes, il le fut à ses débuts, lorsqu’il fut créé par les Chinois et qu’il ornait les murs d’intérieurs somptueux décrits par Marco Polo. Il l’était aussi lorsque la Chine exporta sa production raffinée et coûteuse en Occident (ill. 1). Mais les Européens, comme ils le firent pour la porcelaine ou bien encore pour les laques, cherchèrent à concurrencer ce savoir-faire oriental et développèrent alors des papiers imprimés. 



1. Papier peint chinois
École de Canton, Chine, XVIIIe siècle
Peint à la main - 200 x 132 cm
Carolle Thibaut-Pomerantz/Galerie Léage
Photo : bbsg
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Guillaume Léage consacre une exposition à cet art de la décoration intérieure. Il accueille dans sa galerie la spécialiste Carolle Thibaut-Pomerantz qui a choisi un florilège de papiers du XVIIIe au XXe siècle. Si l’industrialisation rendit ce type de décor abordable, les œuvres exposées rappellent que la fabrication fut d’abord longue et minutieuse, et que les tirages étaient limités. Le parcours entraîne ainsi le visiteur des petits dominos répétitifs aux vastes papiers panoramiques, de la manufacture royale de Réveillon à l’atelier du Bon Marché. 
Chaque œuvre est confrontée avec bonheur à une pièce de mobilier de la galerie. Il ne s’agit pas de rapprocher des papiers et des meubles de la même époque, mais de suggérer plus librement des résonances iconographiques. Ainsi le Jardin d’Armide dessiné par Édouard Müller, pour la manufacture de Jules Desfossé et présenté à l’Exposition universelle de Paris en 1855, fut l’un des premiers décors en papier peint reproduisant de manière aussi réaliste des fleurs, qui abondent avec sensualité au pied d’une statue inspirée de la Flore de James Pradier. La partie centrale de ce jardin d’hiver mural est présentée juste à côté d’une paire de jardinières Louis XVI attribuée à Claude-Charles Saunier (ill. 2).


2. Élément…

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