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Les vitraux de l’atelier Lobin de Tours à l’église de Montargis

Julien-Léopold Lobin, qui naquit à Loches en 1814, fut l’élève à Paris de Charles Steuben. Après un séjour en Italie, il commença une carrière de peintre d’histoire, exposant plusieurs fois au Salon, mais il s’orienta rapidement vers la peinture sur verre, créant à Tours un atelier de vitraux qui connut un grand succès et qui fut repris après sa mort en 1864 par son fils, Lucien-Léopold Lobin, qui avait été l’élève d’Hippolyte Flandrin.


1. Vue des fenêtre hautes du chœur
Montargis, église de la Madeleine
Photo : Didier Rykner
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L’église de la Madeleine de Montargis, dont nous décrivons ailleurs (voir la brève) l’excellente restauration des peintures décoratives des chapelles, est riche d’un ensemble remarquable de vitraux de l’atelier Lobin de Tours, nom sous lequel cette famille d’artistes est connue. Nous emploierons ici le terme «atelier» car le chantier, commencé au début des années 1860, s’est achevé plus de dix ans plus tard (un vitrail porte la date de 1870). Or, avant même la disparition de Julien-Léopold, son fils participait à la conception des verrières et il est parfois difficile de distinguer ce qui revient à l’un ou à l’autre. Il faudrait une étude plus précise pour déterminer si tel ou tel vitrail est dû aux cartons de l’un ou de l’autre. Lorsqu’elles portent une date postérieure à 1864, les verrières sont issues de l’atelier dirigé par Lucien-Léopold, mais il a pu aussi, dans certains cas, reprendre des cartons de son père.


2. Atelier Lobin de Tours
La Crucifixion (en haut Le baiser de Judas,
sur les côtés Saint Bonaventure, sainte Thérèse,
Sainte Hélène et Saint François-d’Assise
Vitrail
Montargis, église de la Madeleine
Photo : Didier Rykner
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Dans l’église, l’intégralité des vitraux est donc dû à l’atelier Lobin de Tours, à l’exception de ceux de la nef (six compositions datées de 1878, de l’atelier toulousain d’Amédée Berges), d’un vitrail de Lucien…

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