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Voyages en Italie de Louis-François Cassas

Tours, Musée des Beaux-Arts,du 21 novembre 2015 au 22 février 2016.

Il y a le « vert noir » du lierre, le « vert chaud » de la mousse, le « vert olivâtre » du feuillage, et puis les « bruns violâtres » du bois coupé et le « jaune roux » des pierres... Autant de nuances que Louis-François Cassas notait soigneusement dans les marges de ses dessins et qui témoignent d’un regard minutieux et sensible à la fois. Dessinateur avant tout - c’est sans doute pour cette raison qu’il est aujourd’hui méconnu - il représenta aussi bien des troncs d’arbres éventrés, presque inquiétants, que des vestiges antiques, un brin mélancoliques, leur conférant la même monumentalité héroïque (ill. 1 et 2).


1. Louis-François Cassas (1756–1827)
Étude de deux troncs d’arbres au lac de Nemi
Pierre noire et graphite - 37,8 x 52,5 cm
Paris, Fondation Custodia
Photo : Fondation Custodia
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2. Louis-François Cassas (1756–1827)
Plusieurs fragments d’architecture à la villa des Empereurs
Plume et encre brune, lavis brun sur papier - 27,9 x 43,7 cm
Ickworth House, The Bristol Collection, National Trust Collections
Photo : Dominique Couineau/National Trust
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Après avoir consacré une exposition [1] au voyage que l’artiste entreprit dans l’Empire Ottoman, le Musée des Beaux-Arts de Tours retrace ses deux périples en Italie, qu’il fit grâce à deux mécènes successifs : le duc de Chabot et le comte de Choiseul-Gouffier. Il parcourut le pays entre 1778 et 1783, puis séjourna surtout à Rome entre 1787 et 1792.
Rappelons qu’Anne Gilet, conservateur au musée, a consacré sa thèse de doctorat à Cassas et que le musée possède aujourd’hui quelque soixante-six dessins et estampes. Les commissaires de l’exposition ont réuni une centaine d’œuvres venues du monde entier, notamment cinquante feuilles d’Ickworth House (ill. 2 et 3), jamais présentées en France : elles sont issues de la collection du marquis de Bristol, qui en avait acquis 200 en 1823, directement auprès de l’artiste.
Le…

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