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Un collectionneur américain veut donner à Tours, sauf si l’aile Cligman est construite

Alors que la construction d’une aile Cligman au Musée des Beaux-Arts de Tours est toujours d’actualité, il semble - on l’espère en tout cas - qu’une solution alternative soit en cours d’étude, après le vote unanime de la Commission nationale des secteurs sauvegardés (voir notre article).

En attendant, nous publions ici une interview d’un collectionneur new yorkais, Mitchell Cantor, lecteur de La Tribune de l’Art qui nous a contacté en nous envoyant un mail au mois d’août dernier. Il y écrivait notamment - en français, langue qu’il pratique couramment : « Je suis un grand ami du patrimoine francais, ami américain de Versailles et de Compiègne [...]. Je suis également collectionneur acharné de l’art français du XVIIe jusqu’à la fin du XIXe siècle. La collection est surtout riche en mobilier français, en orfèvrerie et en porcelaine de Sèvres et elle comprend tous les grands ébénistes et menuisiers des XVIIIe et XIXe siècles. Je suis célibataire et j’ai depuis très longtemps l’intention de léguer la collection au Musée de Beaux Arts de la Ville de Tours à condition qu’elle soit présentée toujours dans un cadre traditionnel et classique. Bref, j’ôte cette donation [...] s’ils construisent l’aile Cligman, qui va rompre toute la dignité et la sérénité des lieux et qui va transformer un lieu magique en un lieu dénaturé, laid, et sans contexte. »

Nous avons donc rencontré Mitchell Cantor lors de notre récent déplacement à New York. Si nous n’avons pas vu sa collection, conservée dans sa demeure de Louisiane, nous avons pu l’interviewer. Il nous explique notamment pourquoi il souhaite donner à la France (l’inaliénabilité joue un rôle important, comme pour le don des Hays à Orsay) et particulièrement à Tours, et pourquoi il ne donnera pas si l’aile Cligman est construire.

1. Mitchell Cantor
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Depuis combien de temps collectionnez-vous ?

J’ai commencé quand j’avais peut-être quatorze ans, et maintenant j’en ai plus de 55 ans, cela…

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