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Les récentes acquisitions du musée des Augustins

1. André Lebré (vers 1629-1700)
Portrait de Jean Delvolve 1691-1692
Toulouse, Musée des Augustins
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11/09/14 - Acquisitions - Toulouse, Musée des Augustins - Souvent convenu, voire guindé, le portrait collectif permet de distinguer les meilleurs peintres des plus médiocres. Outre les officiers du corps des archers, les régents d’hospices ou les prévôts des marchands, les capitouls aussi posèrent ensemble. Ces magistrats, chargés d’administrer la Ville de Toulouse dès la fin du XIIe siècle, étaient officiellement nommés les « Seigneurs du chapitre des nobles de la royale ville et faubourg de Toulouse », en bref les « Seigneurs du Chapitre » ou « Domini de Capitulo », autrement dit les « Capitouls ». Leurs devoirs et leurs droits étaient consignés dans les Annales de la Ville dont la lettrine était décorée d’une représentation des magistrats réunis. Ce portrait collectif prit peu à peu de l’importance, l’enluminure évolua en tableau et, à partir du XVIe siècle, on nomma un « peintre de l’Hôtel de Ville » chargé officiellement de réaliser un premier portrait de groupe enluminé, un autre peint, ainsi que des portraits individuels. Parmi les artistes qui assurèrent cette fonction, on compte Jean Faguelin, Jean Chalette et Antoine Durand, André Lebré, Antoine Rivalz, ou encore Guillaume Cammas...
C’est un de ces portraits individuels, celui de Jean Delvolve, peint en 1691-1692 par André Lebré, qu’a récemment acquis le Musée des Augustins auprès d’un collectionneur privé (ill. 1). Comme le signale Axel Hémery, il ne s’agit pas d’acheter systématiquement toutes les effigies de capitouls, d’autant moins que le genre ne suscita pas que des chefs-d’œuvre. Mais ce tableau a été choisi pour sa qualité : le peintre ne se contente pas de rendre fidèlement le costume rouge, noir et blanc et, à travers lui, la fonction du modèle, il a su traduire une personnalité. Il se permet en outre quelques libertés – relatives – dans un portrait…

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