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Les multiples scandales du Musée Picasso

1. Hôtel Salé, Musée Picasso
État : 10 mai 2014
Photo : Didier Rykner
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La polémique autour de l’ouverture du Musée Picasso (ill. 1) engagée par le fils de l’artiste, Claude Picasso, cache en réalité deux autres scandales autrement plus choquants que Vincent Noce, dans un article de Libération du 23 avril dernier et un autre du 6 mai, avait été le premier à signaler :

 l’édification semble-t-il sans permis de construire d’un bâtiment perpendiculaire à la façade de l’hôtel (ill. 2) et reliant celui-ci à l’aile technique,

 la construction d’une « pergola » (ill. 3), structure métallique venant boucher la vue de la façade à partir du square de la rue Vieille-du-Temple.


2. Bâtiment construit sans permis de construire
(à l’exception du tiers droit)
10 mai 2014
Photo : Didier Rykner
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3. « Pergola » construite dans l’ancien jardin
de l’hôtel Salé
10 mai 2014
Photo : Didier Rykner
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Comme nous le verrons, ces deux scandales sont bien réels. On peut y ajouter un autre : le bâtiment technique (ill. 4) qui se trouve sur la droite du square, lorsque l’on regarde la façade, a bien fait l’objet, lui, d’un permis de construire. Mais des schémas qui l’illustrent sont faux.


4. Bâtiment technique donnant sur
la rue Vieille-du-Temple, le long du square
10 mai 2014
Photo : Didier Rykner
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Reprenons tout cela point par point.

 Le bâtiment sans permis de construire [1] : en réalité, un permis de construire a bien été délivré le 8 avril. Sauf que les travaux avaient déjà commencé bien avant cette date ; comme l’écrit Vincent Noce : « ce petit bâtiment, avec son toit, apparaît un mois avant l’obtention du permis sur des films tournés par les télévisions invitées sur le chantier ». Cette construction est donc apparue « spontanément », sans que l’ABF ni le ministère ne réagisse. Si l’on excepte sa terrasse…

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