Subscriber content

Le Louvre à l’époque romantique. Les décors du Palais (1815-1835)

Auteur : Sébastien Allard

En redonnant ses lettres de noblesse à un ensemble de décors qui témoignent d’une entreprise artistique qui n’a d’égale par l’ambition que celles des grands chantiers royaux de Versailles, ceux de Louis XIV, et ceux, à venir, de Louis-Philippe, Sébastien Allard comble un manque.

En redonnant ses lettres de noblesse à un ensemble de décors aussi remarquables par leur qualité qu’ignorés par les visiteurs du Louvre et souvent même par les historiens de l’art, ce livre de Sébastien Allard comble un manque. Nul doute que ses lecteurs ne pourront plus se rendre dans ce musée sans lever la tête et admirer des plafonds qui témoignent d’une entreprise artistique qui n’a d’égale par l’ambition que celles des grands chantiers royaux de Versailles, ceux de Louis XIV, et ceux, à venir, de Louis-Philippe.


1. Jean-Baptiste Mauzaisse (1784-1844)
Le Temps montrant les ruines qu’il amène
et les chefs-d’œuvre qu’il laisse ensuite
découvrir
,
Salon de 1822, plafond de la salle des Bijoux
114 x 147 cm
Paris, Musée du Louvre
Photo : D. Rykner
See the image in its page

Le premier plafond fut commandé à Prud’hon, pour le grand escalier. Celui-ci se désista pour Abel de Pujol dont l’œuvre fut finalement détruite en 1855. Les salles d’histoire du Louvre, qui s’attache à réunir des esquisses et modèles préparatoires au décor du palais, présentent (lorsqu’elles sont ouvertes, ce qui est très rare) une étude peinte du premier, tandis que le musée de Valenciennes conserve un modello du second. Les campagnes se succédèrent ensuite, rythmées par les Salons. Les plafonds peints étaient en effet inclus dans le livret de l’exposition. En 1819 fut présentée la rotonde d’Apollon (décorée par Merry-Joseph Blondel et Auguste Couder) et, en 1822, la salle des Bijoux (Mauzaisse - ill. 1 ) et la salle Henri II, dont le décor de Blondel fut malheureusement déposé en 1938.

Mais ce fut le Salon de 1827 qui révéla les deux principaux ensembles commandés par le Comte de Forbin. L’un…

To access this content, you must subscribe to The Art Tribune. The advantages and conditions of this subscription, which will also allow you to support The Art Tribune, are described on the subscription page. If you would like to test the subscription, you can subscribe for one month (at €8) and if you don’t like it, you can send us an e-mail asking us to unsubscribe you (at least ten days before the next direct debit).

If you are already a subscriber, sign in using this form.

Your comments

In order to be able to discuss articles and read the contributions of other subscribers, you must subscribe to The Art Tribune. The advantages and conditions of this subscription, which will also allow you to support The Art Tribune, are described on the subscription page.

If you are already a subscriber, sign in.