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La restauration du retable de saint Jacques et saint Etienne de Jan van Scorel

1. Jan van Scorel (1495-1562)
Le Martyre de saint Etienne
Huile sur panneau - 218,6 x 150,5 cm
Douai, Musée de la Chartreuse
Photo : P.-Y. Duval/C2RMF
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8/8/11Restauration – Douai, Musée de la Chartreuse Accroché pendant deux mois, avril et mai, dans une exposition-dossier à l’Institut Néerlandais [1], le retable de saint Jacques et saint Etienne de Jan van Scorel, restauré par le C2RMF dans ses ateliers de Versailles, est de retour au musée de Douai où la même présentation va se poursuivre jusqu’au 3 octobre 2011. Un excellent livre a été publié à cette occasion.

Il faut rappeler l’extraordinaire sauvetage de cette œuvre, fruit de l’opiniâtreté de l’ancien conservateur du musée de la Chartreuse, Jacques Guillouet, aujourd’hui disparu. Celui-ci avait poursuivi sans relâche les panneaux dans les églises de la région, où ils avaient échoué après le démantèlement, à la suite de la Révolution Française, de l’abbaye de Marchiennes pour laquelle ils avaient été commandés. La redécouverte s’échelonna entre 1957 et 1973, année qui constitua le point d’orgue de cette enquête puisqu’elle vit le retour du panneau central, le Martyre de saint Etienne (ill. 1), le plus grand et le mieux conservé de l’ensemble.
Plusieurs volets peints sur leurs deux faces avaient été, à une époque inconnue, sciés dans leur épaisseur, pour obtenir deux tableaux. L’un d’entre eux avait même, vers 1957, été découpé en planches pour en faire des étagères dans une sacristie ; on s’interroge sur le degré d’imbécillité et d’inculture qu’il faut pour accomplir un tel geste.

Miraculeusement, les fragments ainsi récupérés permettaient de reconstituer presque intégralement le retable (ill. 2, 3 et 4), à l’exception de la face d’un volet qui reste à retrouver, peut-être encore conservée dans les combles d’une église de village, à moins qu’elle n’ait bel et bien disparu. Deux autres œuvres de van Scorel étaient conservées dans des chapelles de l’abbaye :…

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