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L’Art anglais dans les collections de l’Institut de France

Chantilly, musée Condé, du 13 octobre 2004 au 28 février 2005.

On distingue plusieurs types d’expositions : la monographie qui étudie un unique artiste, la thématique qui s’attache à un sujet transversal, l’exposition-dossier qui se limite à l’analyse d’une œuvre ou d’un groupe d’œuvre. Enfin, il y a les expositions « inventaires », qui tentent de cataloguer de manière plus ou moins exhaustive une collection.


1. Joshua Reynolds (1723-1792)
Portrait de Maria Walpole avec
sa fille Elisabeth-Laura

Huile sur toile - 76 x 64 cm
Chantilly, musée Condé
Voir l´image dans sa page

Celle présentée à Chantilly (dont la clôture a été repoussée à fin février 2005) fait partie de ce dernier genre même si sa taille réduite la rapproche d’une exposition-dossier. Son initiateur, Olivier Meslay, n’en est pas à son coup d’essai. Spécialiste de l’art britannique dans un pays où celui-ci est rarement mis à l’honneur, on lui doit [1] la grande exposition du Louvre, D’Outre-Manche, sur les collections anglaises dans les musées français. Si Jacquemart-André y était représenté par le Portrait du Capitaine Tonyn de Joshua Reynolds, Chantilly en était absent en raison des clauses du testament du duc d’Aumale, qui empêchent tout prêt extérieur. Surtout, l’exposition et le catalogue qui l’accompagnait constituaient un florilège. Il reste donc de nombreuses œuvres à découvrir et il faut espérer que le répertoire des peintures britanniques dans les collections publiques françaises et le catalogue raisonné de celles du Louvre, annoncés de longue date, seront bientôt publiés.

L’anglophilie de la famille d’Orléans, qui fait l’objet d’un essai du catalogue, ainsi que l’exil anglais du duc d’Aumale, contribuent à expliquer que Chantilly soit riche en œuvres britanniques. Le chef-d’œuvre de la collection n’est cependant pas un choix du duc, puisque le Portrait de Maria Walpole avec sa fille Elizabeth-Laura (ill. 1) de Joshua Reynolds, expression sublimée, sans aucune mièvrerie, de l’amour d’une mère et de son enfant, lui fut légué.


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