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Incohérence municipale : Le Crotoy toujours menacé

1. Le terrain de l’ancienne poste détruite sur
la rue de la Porte du pont à l’angle de la rue
de la Prison Jeanne d’Arc
Photo : Carole Koempgen
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17/11/13 - Patrimoine - Le Crotoy - Dans un précédent article, nous alertions sur les menaces pesant sur le cœur ancien du Crotoy, petit port de pêche et pittoresque station balnéaire, qui borde la baie de Somme aujourd’hui classée « grand site de France ». Huit mois plus tard, les menaces pèsent toujours, alors que paradoxalement toutes les conditions semblent réunies pour que le projet funeste soit définitivement abandonné.

Rappelons brièvement les faits. Le Crotoy conserve aujourd’hui encore, de façon exceptionnelle pour la région, sa structure urbaine du XVIIIe siècle. Or le maire de la ville avait cru bon d’accorder, le 22 décembre 2009, un permis de construire, sur le terrain de l’ancienne poste, pour un immeuble de 16 m. de hauteur, hors d’échelle avec son environnement constitué de maisons de pêcheurs en rez-de-chaussée et de maisons bourgeoises et villas balnéaires d’un étage [1] (ill. 1 et 2).

2. Elévation prospective de l’immeuble projeté
sur la rue de la Prison Jeanne d’Arc
Document établi pour LCPA
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Cette erreur d’appréciation initiale avait été validée, de manière incompréhensible, par Serge Lifchitz, alors adjoint de Marianne Sauvage, l’architecte des Bâtiments de France de la Somme, qui devait être consulté puisque le site est classé.
Un premier recours a donc été engagé par des riverains pour « erreur manifeste d’appréciation », ainsi que pour l’absence des parkings réglementaires, mais les tribunaux administratifs, saisis en première instance comme en appel, n’ont cassé le permis de construire que partiellement, pour son manque de parkings. Le maire du Crotoy, Jean-Louis Wadoux, a alors accordé un permis modificatif, concédant à la société immobilière 11 places de parking en juillet 2012, puis 14 places…

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