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Albert Maignan et Jeanne d’Arc. Un rendez-vous manqué

Orléans, Musée des Beaux-Arts, du 4 février au 6 mai 2017.

1. Alexandre Grellet (1835-1918)
Projet pour le vitrail n°2
Jeanne à cheval, partant pour se
rendre auprès de Charles VII à
Chinon
, 1879
Crayon graphite, rehauts de
gouache blanche, lavis d’encre
noire - 81 x 26
Orléans, Centre Jeanne d’Arc
Photo : MBA d’Orléans
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Il est impossible de critiquer, pour une fois, l’absence de catalogue à l’ouverture d’une exposition. Car celle-ci a dû être montée avec une telle rapidité [1] qu’il est même incroyable qu’elle ait pu se faire, et qu’elle soit d’une telle qualité. L’ouvrage qui l’accompagne viendra un peu plus tard, et il prendra en compte tous les enseignements d’une rétrospective qui, quelques jours encore avant son ouverture, accueillait de nouvelles œuvres.

C’est grâce à l’existence du fonds Albert Maignan au Musée de Picardie qu’Olivia Voisin, passée de cet établissement à la direction des Musées d’Orléans, a pu en compagnie de la spécialiste de l’artiste Véronique Alemany monter cet événement. Et celui-ci s’est fortement enrichi au cours de son élaboration. Alors qu’il s’agissait au départ de montrer les projets du peintre pour le concours des vitraux de la cathédrale d’Orléans, cette exposition initialement conçue comme un dossier s’est très rapidement enrichie pour s’étendre à l’ensemble du concours et des projets des participants, et en incluant également le premier concours organisé qui n’avait finalement pas abouti.

2. Photo du carton de vitrail
d’Albert Maignan (disparu)
Jeanne d’Arc au bûcher
Charenton-le-Pont, Médiathèque de
l’architecture et du patrimoine
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Il faut donc avant tout préciser brièvement le contexte historique. La cathédrale d’Orléans, après sa démolition partielle par les Protestants pendant les Guerres de Religion, avaient été reconstruite pendant les XVIIe et XVIIIe siècles, jusqu’au début du XIXe siècle, et les verrières de la nef étaient restées blanches. En 1879, l’évêque Monseigneur Coullié…

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